Des offres de plus en plus colossales pour recruter Adrian Newey
L'ingénieur britannique a décidé de quitter Red Bull à la fin de l'année après 18 ans passés au sein de l'écurie autrichienne. Une décision qui a provoqué une effervescence chez les autres écuries, qui continue de faire monter les enchères.
Même si l’on s’imaginait que la décision prise par Adrian Newey de quitter Red Bull allait provoquer un véritable chamboulement, personne ne s’imaginait sans doute qu’il prendrait une telle ampleur. Probablement la personne la plus convoitée actuellement dans le monde de la Formule 1, plusieurs équipes se disputent sa venue et envoient des propositions de plus en plus faramineuses.
Une offre astronomique de la part d’Aston Martin
Selon le média allemand F1-Insider, l’écurie britannique Aston Martin aurait récemment proposé un contrat de 4 ans à hauteur de 100 millions d’euros. Une somme gigantesque qui démontre l’intérêt porté à la légende du design en Formule 1.
Lors du Grand Prix de Hongrie, les discussions entre l’ingénieur britannique et l’écurie basée à Silverstone sont revenues sur la table lorsque les deux Espagnols de l’équipe, Fernando Alonso et Pedro de la Rosa, ont évoqué avec humour la future recrue d’Aston Martin : « C’est quelqu’un que tu vas aimer… tu vas beaucoup l’aimer », avait notamment lancé l’ancien pilote HRT à son compatriote lorsque celui-ci tenait la photo d’Adrian Newey dans sa main.
Cette offre montre les ambitions d’Aston Martin et la capacité financière que possède l’équipe du milliardaire canadien Lawrence Stroll. Une somme qui les met en position de force même si plusieurs autres écuries n’ont pas encore dit leur dernier mot dans les négociations.
Plusieurs équipes espèrent encore recruter Newey
Parmi celles-ci, l’écurie Ferrari, qui était il y a encore quelques semaines la destination privilégiée d’Adrian Newey, avant que des divergences n’émergent entre les deux parties. Malgré cela, l’optimisme est encore présent chez l’écurie de Maranello, notamment selon les dires de Frédéric Vasseur lorsqu’est apparue la rumeur faisant état d’un intérêt de son équipe pour le Britannique de chez Red Bull.
« Newey ? La même réponse s’appliquerait à une question hypothétique concernant Verstappen. J’aimerais voir quel directeur d’équipe dirait non à des profils comme Adrian ou Max. Ce serait une grave erreur technique si je ne pensais pas à Newey. » Néanmoins, depuis peu, les discussions entre les deux parties ont connu un coup d’arrêt, le patron de Ferrari estimant notamment qu’un tel recrutement pourrait chambouler l’organigramme de l’équipe.
« Mais la question est différente : est-ce qu’il s’intègre dans l’équipe ? Et qu’est-ce qu’il apporte à l’équipe pour l’avenir ? Ce n’est pas une certitude de réussite. Parfois, un plus un ne fait pas deux, mais deux et demi. Newey est certainement un problème en termes d’intégration dans une équipe, tout comme il est un problème pour tout le monde » avait-il notamment rétorqué, considérant que la venue d’Adrian Newey pourrait apporter des éléments négatifs à une équipe qui cherche avant tout une certaine stabilité.
Si la piste Ferrari ne se concrétise pas pour l’ingénieur britannique, d’autres options s’offrent à lui, comme l’écurie Mercedes qui lui aurait proposé des parts de l’écurie ainsi qu’un salaire mirobolant. Une offre alléchante pour une équipe qui revient aux avant-postes. McLaren et Williams sont aussi des options intéressantes, dans la mesure où l’ancien ingénieur de ces deux équipes n’est pas très enclin à quitter l’Angleterre.
Beaucoup de choix s’offrent donc à lui et il a expliqué qu’il annoncerait le nom de sa future équipe à la fin de l’année. Une décision qui doit être mûrement réfléchie, Newey s’intéressant plus à l’aspect sportif que financier et ne voulant pas être influencé d’une quelconque façon par les bruits qui circulent dans les médias.
« Je dois admettre que je ne lis pas beaucoup la presse, mais bien sûr, j’entends des choses. Amanda, ma femme, suit cela et me donne un aperçu général, donc oui, c’est très flatteur, bien sûr. En fin de compte, ce n’est pas la raison pour laquelle je fais ce métier. Depuis l’âge de 10 ou 11 ans, je voulais toujours être designer en course automobile, et j’ai réussi à atteindre cet objectif, donc tout le reste est vraiment un bonus. »
Il ne reste donc que quelques mois à attendre avant de découvrir quelle sera la nouvelle équipe d’Adrian Newey mais d’ici là, il doit terminer son chapitre avec Red Bull.
