F1

L'écurie Mercedes soucieuse concernant son nouveau plancher

Septième et huitième à l'arrivée du Grand Prix des Pays-Bas, l'écurie Mercedes a vécu un week-end plus difficile que prévu ce qui a interrogé l'équipe. Après des premiers tests effectués, le nouveau fond plat introduit par l'équipe semble avoir diminué les performances de la voiture.

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Hamilton en piste à Zandvoort samedi lors des qualifications.
© Mercedes / Hamilton en piste à Zandvoort samedi lors des qualifications.

Un retour de vacances difficile pour Mercedes. Après trois semaines de pause estivale, les équipes arrivaient sur le tracé de Zandvoort bien préparées, en particulier Mercedes, qui était l'équipe en forme, ayant remporté trois des quatre dernières manches du championnat grâce à plusieurs évolutions sur la monoplace. Après des essais libres concluants aux Pays-Bas, avec Russell en première position lors de la seconde séance d'essais libres, l'équipe a décidé de faire confiance à son nouveau plancher en l'introduisant pour le reste du week-end. Pourtant, cela n'a pas eu l'effet escompté.

Des problèmes avec le nouveau plancher

Dès le samedi, la voiture semblait bien différente selon les pilotes, Russell se plaignant de manquer d'adhérence lors des qualifications. En Q2, Hamilton n'a pas pu faire mieux qu'une douzième place, témoignant des difficultés de l'écurie à Zandvoort. En course, la tendance ne s'est malheureusement pas inversée pour l'écurie de Brackley, qui a franchi la ligne d'arrivée en septième et huitième positions, à plus de 40 secondes du vainqueur du jour, Lando Norris.

Un résultat décevant et une voiture plus instable au volant

Un résultat qui a forcément soulevé certaines questions du côté de Mercedes, en particulier autour de la nouvelle conception de voiture introduite ce week-end. James Allison, le directeur technique de l'écurie allemande, a tenu à évoquer le rôle du nouveau plancher, expliquant qu'il a amélioré l'appui aérodynamique, mais a rendu la voiture plus instable et difficile à piloter, particulièrement dans les virages.

« La réponse simple est que nous ne savons pas encore complètement. Vous pouvez prendre des mesures simples et dire que l'appui qu'il était censé fournir semble être là. Donc, à un certain niveau, on pourrait se rassurer en disant qu'il a fonctionné comme prévu. Mais une grande partie de la performance des voitures cette année, en particulier, dépend de leur maniabilité. Pour l'instant, nous savons qu'il a généré de l'appui, mais nous ne sommes pas certains qu'il ait offert un bon équilibre. C'est quelque chose que nous devons examiner au fur et à mesure de la saison. »

Allison estime donc que le nouveau package introduit pourrait finalement coûter plus de temps au tour qu'il ne permet d'en gagner en raison d'un équilibre précaire de la voiture qui affecte grandement les performances et le comportement de la monoplace, laquelle ne semble pas du tout convenir aux pilotes.

« Ce n'est donc pas seulement une question de savoir si votre package aérodynamique vous procure de l'appui, mais est-ce qu'il vous offre une voiture équilibrée dans les virages ? Est-ce qu'il vous procure une voiture équilibrée des vitesses élevées aux basses vitesses ? » a expliqué le Britannique.

« Nous avons, pour une raison ou une autre, réussi à produire une voiture qui était trop instable. Elle était trop prête à se déséquilibrer à l'arrière, à perdre de l'adhérence et à ne plus être en contact avec la route lorsque les pilotes essayaient de l'exploiter. Et la qualification est le moment où ils doivent vraiment pousser la voiture, et nous pourrions obtenir un très bon tour s'ils parviennent juste à maintenir cette voiture très pointue sur les rails. »

Selon les premières analyses effectuées par l'écurie, le nouveau plancher rendrait la voiture plus sensible et difficile à piloter, ce qui la rend également moins rapide, comme en attestent les résultats du dernier Grand Prix aux Pays-Bas, où les deux pilotes ont été incapables de suivre le rythme des trois autres équipes de pointe, en particulier en fin de course, même lorsque Russell était en pneus tendres. Selon Allison, le mauvais résultat à Zandvoort ne peut néanmoins pas être entièrement attribué aux conditions météorologiques ou au circuit.

« Ce ne sera pas aussi simple que de dire que le circuit ne convient pas à la voiture. La réussite ou l'échec d'un week-end dépend d'un très grand nombre d'éléments, et tous doivent être quasiment parfaits pour que la voiture atteigne son véritable rythme. Ce week-end à Zandvoort, avec les conditions météorologiques du vendredi et les décisions que nous avons prises pendant la nuit, nous n'avons pas réussi à nous mettre dans le rythme nécessaire pour tirer le meilleur parti de la voiture. »

Mercedes aura cependant l'occasion de se relancer dès ce week-end en Italie, un circuit qui devrait mieux convenir à la monoplace, même si le nouvel asphalte pourrait encore une fois modifier le comportement des pneus, rendant la tâche difficile pour l'équipe allemande. Monza peut donc être le point de bascule de la saison pour Mercedes, qui espère toujours rattraper les 94 points qui la séparent de Ferrari, un écart qui est susceptible d'augmenter en cas de nouvelle contre-performance ce week-end.

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