Alonso : "Ce n'était pas confortable dans la voiture"

F1. Le pilote espagnol a vécu un calvaire au volant de l'Aston Martin ce dimanche au Brésil. Le double champion du monde a expliqué avoir renoncé à abandonner malgré des douleurs au dos et des problèmes de freins permanents lors des relances de course.

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Fernando Alonso a souffert du dos ce dimanche au Brésil.
© Aston Martin / Fernando Alonso a souffert du dos ce dimanche au Brésil.

L'écurie Aston Martin enchaîne les week-ends décevants. Pour la troisième manche consécutive, l'équipe basée à Silverstone n'a pas inscrit de points et semble reculer de plus en plus dans la hiérarchie. Pire, au Brésil, elle a tout simplement vécu un cauchemar avec pas moins de trois accidents durant le week-end. Pendant les qualifications, les deux pilotes ont tour à tour provoqué un drapeau rouge après une sortie de piste (Stroll au virage 3 en Q2, Alonso dans le virage 12 en Q3). Prenant tout de même le départ grâce au formidable travail des mécaniciens, la course des Aston Martin a malheureusement tourné au fiasco avant même le départ.

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Un abandon évitable pour Stroll

En effet, durant le tour de formation, le Canadien a perdu le contrôle de son Aston Martin à l'approche du quatrième virage. La monoplace a néanmoins glissé sur le nouvel asphalte du circuit d'Interlagos, ce qui l'a empêché de toucher le mur. Néanmoins, en voulant repartir le plus vite possible, il est passé par les graviers et a planté son Aston Martin pour son troisième abandon de la saison et son deuxième incident du week-end. De son côté, Fernando Alonso n'a pas abandonné, bien que son dos l'ait beaucoup fait souffrir tout au long de la course et qu'il ait dû se battre avec des problèmes de freins.

Un véritable cauchemar pour Alonso

Qualifié neuvième après son accident en dernière partie de qualifications, le double champion du monde réalisait une course solide avant de tirer tout droit au virage au 43e tour. Reprenant la piste en dernière position, l'Espagnol a indiqué refuser d'abandonner en soutien aux mécaniciens qui ont réparé sa voiture, même si le nouvel asphalte bosselé d'Interlagos a endommagé sa colonne vertébrale. « Il y avait beaucoup de rebonds, beaucoup de marsouinage dans la deuxième moitié de la course. Je ne sais pas pourquoi, mais c'était une course difficile. Nous étions hors des points. Dans n'importe quelle autre situation, j'aurais probablement arrêté. Mais les mécaniciens ont fait un travail incroyable avant la course pour que la voiture soit prête sur la grille, donc je devais finir pour eux. »

L'Espagnol a indiqué que ces problèmes de dos ont empiré au fil des courses, rendant de plus en plus difficile son Grand Prix, d'autant qu'il faisait déjà face à quelques soucis de santé ces derniers jours : une infection intestinale qui l'a obligé à retourner en Europe entre les manches du Mexique et du Brésil. « C'était douloureux, c'est sûr. La préparation pour cette course a demandé beaucoup de travail de ma part, beaucoup d'examens, de soins, de kinésithérapie et de médecins pour pouvoir venir ici au Brésil. Donc tout le monde a fourni beaucoup d'efforts, les mêmes efforts que les mécaniciens ont mis aujourd'hui. Ce n'était pas confortable dans la voiture. »

Des soucis de frein sur l'Aston Martin

En plus d'une monoplace souffrant de rebonds, elle fut aussi très difficile à piloter en raison de nombreux problèmes de freins qui semblent avoir affecté les deux pilotes. « Je pense que Lance a eu un problème de frein lors du tour de formation, et j'ai eu ce problème de frein après toutes les relances, où tout l'équilibre de freinage passe complètement à l'arrière », a révélé Alonso à Autosport. « C'était comme freiner avec un frein à main. Bien que le problème n'ait pas encore été identifié, il pourrait s'agir d'un paramétrage particulier d'équilibre de frein ou, par temps de pluie, il passe majoritairement vers l'arrière pour chauffer les pneus, mais sans que cela ne se réinitialise ensuite. »

Un nouveau résultat blanc qui plonge l'équipe dans le doute avant d'entamer la dernière ligne droite de la saison. Pour Alonso, l'écurie doit progresser pour aborder avec une plus grande confiance l'année 2025, qui sera marquée par l'arrivée d'Adrian Newey dans la structure britannique de Lawrence Stroll. « Bref, c'était un cauchemar sur la piste. Nous devons nous améliorer pour les trois prochaines courses. »

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