Présentation du Grand Prix du Qatar : le titre constructeurs en ligne de mire
F1. La saison 2024 arrive à son terme avec le Grand Prix du Qatar, 23ème et avant-dernières courses du championnat. Le titre pilotes a été attribué à Max Verstappen à Las Vegas, et le principal enjeu sera donc la possible attribution du championnat des constructeurs.
Pour le titre constructeurs, McLaren 1 doit quitter Losail avec 45 points d'avance sur ses rivales, pour valider la couronne par équipes. Il lui faudra donc reprendre au moins 21 points à Ferrari, et ne pas en concéder plus de huit à Red Bull.
La bataille pour la sixième place s'annonce acharnée entre Haas, Alpine et Racing Bulls, avec seulement 4 points d'écart. Chaque point comptera, y compris ceux de la course Sprint, pour départager ces trois équipes.
La saison passée, c'est le pilote Red Bull, Max Verstappen, qui avait remporté le Grand Prix du Qatar 2023. Le Néerlandais avait devancé sur la ligne d'arrivée la McLaren d'Oscar Piastri et son coéquipier, le Britannique Lando Norris. Max Verstappen avait signé le meilleur tour en course en 1,24.319, au 56e tour de course.
Des changements sur le circuit
Après les soucis de pneus survenus l'année dernière, nécessitant des arrêts tous les 18 tours en raison de l'usure provoquée par les vibreurs pyramides, Pirelli et les responsables du circuit du Qatar ont collaboré pour trouver une solution.
Ces vibreurs, connus pour endommager les gommes, ont été adoucis dans sept des 16 virages du tracé, notamment dans les deux premiers et les rapides virages 12 à 14. Pirelli a testé et validé ces modifications dans son usine pour garantir une meilleure fiabilité.
Le circuit de Losail
Le tracé de Losail, souvent comparé à celui de Bahreïn en termes de forme, se distingue par une plus grande présence de courbes rapides, contrastant avec les nombreuses épingles de Sakhir. La piste est totalement plate et son asphalte, initialement conçu pour le MotoGP.
Avec une longueur de 5,38 kilomètres, le circuit comporte une seule ligne droite principale, équipée de l'unique zone DRS, menant à un premier virage serré suivi de deux courbes rapides.
Premier secteur : Il se termine par deux virages à angle droit à droite, conduisant à l'épingle la plus étroite du circuit.
Deuxième secteur : Il débute avec un virage serré à droite, suivi de deux courbes rapides et d'un virage plus fermé à gauche (virage 10).
Troisième secteur : Il est composé presque exclusivement de courbes rapides, jusqu'au point de détection de la zone DRS, situé entre les virages 15 et 16. Ce dernier virage, plus resserré, ramène les pilotes sur la ligne de départ/arrivée.
Afin de limiter les excursions au-delà des vibreurs, une bande de graviers a été ajoutée dans ces zones pour dissuader les pilotes de couper excessivement les trajectoires.
Le choix Pirelli
Contrairement à la dernière course à Las Vegas, où les trois composés les plus tendres avaient été choisis, ce week-end verra l'utilisation des trois composés les plus durs, avec Pirelli apportant le C1 comme dur, le C2 comme médium et le C3 comme tendre. Étant donné qu'il s'agit d'un week-end de Sprint, l'allocation de pneus passe de 13 à 12 ensembles, avec deux ensembles de pneus durs (marqués en blanc), quatre ensembles de médiums (marqués en jaune) et six ensembles de tendres (marqués en rouge). Le nombre d'ensembles pour conditions humides reste inchangé, avec cinq intermédiaires et deux pour la pluie.
Lors du Grand Prix du Qatar de l'année dernière, les équipes n'étaient autorisées à utiliser un nouveau train de pneus que pour un maximum de 18 tours, après que Pirelli ait exprimé des préoccupations concernant les interactions des pneus avec les vibreurs, ce qui provoquait une séparation entre le composé de surface et les câbles de la carcasse. Cette contrainte avait obligé tous les pilotes à effectuer trois arrêts au stand durant la course.
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