George Russell compare l’avance de McLaren à celle qu’a connue Red Bull

Le pilote britannique a livré ses premiers enseignements concernant les performances des monoplaces en 2025. S'il concède un avantage à McLaren, le pilote Mercedes estime que cette avance peut être rattrapée.

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George Russell compare l’avance de McLaren à celle qu’a connue Red Bull

Une domination moins importante pour McLaren en ce début de saison. C’est en tout cas ce que semble déclarer George Russell. Le pilote britannique avait pourtant déclaré après le premier Grand Prix en Australie que McLaren n’avait plus besoin de développer sa monoplace cette saison tant son avance était considérable. Il avait également expliqué que l’avance de l’équipe de Woking était supérieure à celle de Red Bull en 2023 lorsque l’écurie autrichienne avait remporté 21 des 22 courses de la saison (dont 19 pour Max Verstappen).

Néanmoins, en ce début de saison, même si McLaren a déjà remporté quatre courses sur cinq et dispose actuellement de la meilleure voiture du plateau, son avance est moins importante que celle auparavant détenue par Red Bull. En effet, tandis que l’écurie de Milton Keynes obtenait cinq victoires sur les cinq premières épreuves en 2023 avec à la clé quatre doublés, l’équipe britannique, quant à elle, a déjà été battue cette saison par Max Verstappen au Japon et n’a obtenu qu’un seul doublé lors de la deuxième manche en Chine. Pire, à Bahreïn, alors que Russell était en proie à des soucis sur sa Mercedes, Norris n’a pas été en mesure de le rattraper et de le dépasser. Le Britannique avait d’ailleurs qualifié cette situation de « surprenante » étant donné qu’il s’attendait à voir Norris « remonter facilement le peloton », ce qu’il n’est pas parvenu à faire.

Une monoplace moins dominatrice qu’attendu

À l’inverse, à Miami en 2023, Verstappen, neuvième seulement sur la grille en raison du drapeau rouge à la suite de l’accident de Leclerc en Q3, avait lui réussi à se frayer un chemin dans le peloton et avait finalement décroché la victoire, plus de cinq secondes avant son coéquipier Sergio Perez et plus de 25 secondes sur la première voiture non Red Bull. Cette saison, les écarts semblent plus serrés (le plus gros écart entre les deux premiers fut de 15 secondes lors du Grand Prix de Bahreïn où Russell a été obligé de ralentir en raison de problèmes sur sa monoplace).

Pour le Britannique, Mercedes est aujourd’hui plus proche de McLaren que McLaren ne l’était de Red Bull la saison dernière. « En termes de comparaison avec McLaren, nous sommes beaucoup plus proches qu’ils ne l’étaient de Red Bull au début de la saison dernière », a déclaré le triple vainqueur de Grand Prix à RacingNews365. « Mais je pense aussi que Red Bull a perdu un peu de terrain. C’est autant Red Bull qui a reculé que McLaren qui a progressé durant la saison. »

Une avance effacée pour McLaren à partir du Grand Prix d’Espagne ?

Le natif de King’s Lynn a d’ailleurs indiqué que cette avance pourrait être encore moins importante, voire même disparaître à partir du Grand Prix d’Espagne, moment où la nouvelle directive technique concernant les ailerons avant flexibles sera introduite. « Barcelone va être une course très intéressante pour tout le monde, car c’est là que la directive sur les ailes flexibles sera appliquée, et c’est clairement un domaine où McLaren excelle », a-t-il expliqué. « D’ici là, je ne vois pas vraiment l’ordre hiérarchique changer, mais ce week-end-là sera déterminant pour voir s’ils régressent et si les écarts se resserrent. »

Malgré tout, Russell ne s’attend pas à voir McLaren tomber dans la hiérarchie. L’écurie britannique dispose cette année d’une monoplace facile à conduire et qui gère très bien l’usure des pneus. « Ils font manifestement quelque chose de très impressionnant avec les pneus. On l’a vu en EL3 à Bahreïn, ils étaient une seconde plus rapides que tout le monde, c’est du jamais vu. Et sur des circuits comme Bahreïn, peut-être Barcelone, des circuits à forte dégradation comme Budapest, Singapour, Zandvoort, on peut imaginer qu’ils seront les meilleurs. Peut-être qu’à Vegas, ce ne sera pas le cas pour eux, et qu’on pourra décrocher une victoire. Mais leur voiture est clairement très solide en ce moment. »

L’espoir semble donc permis pour Russell et les 17 autres adversaires de McLaren. Et si, après avoir rattrapé Red Bull en 2024, McLaren voyait ses concurrents revenir sur elle en 2025 ? Une perspective qui donne une dimension encore plus intéressante à cette saison de F1 alors que le paddock se prépare à vivre une deuxième course sprint ce week-end à Miami.

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