Ford ne « fuira pas » si Verstappen quitte Red Bull

Même en cas de départ de Max Verstappen en 2026, Ford affirme rester pleinement engagé auprès de Red Bull Powertrains. Le constructeur américain se projette sur le long terme en Formule 1, au-delà des figures emblématiques.

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Ford ne « fuira pas » si Verstappen quitte Red Bull

Alors que les préparatifs techniques pour le grand virage réglementaire de 2026 battent leur plein, Ford, engagé avec Red Bull Powertrains, insiste  : la présence de Max Verstappen dans l’équipe n’est pas une condition à son investissement. Malgré les incertitudes autour de l’avenir du quadruple champion du monde, régulièrement associé à Mercedes ou Aston Martin, Mark Rushbrook, directeur de Ford Performance, se montre catégorique.

« Avons-nous signé ce partenariat pour une personne en particulier ? Non, parce que c’est un engagement à long terme, et ces personnes changent. On le savait pour Christian Horner, pour Adrian Newey, pour les pilotes, et certains ont déjà changé avant même qu’on soit sur la grille », rappelle-t-il, en évoquant notamment le départ annoncé d’Adrian Newey ou l’incertitude autour de Sergio Perez.

Verstappen reste un atout, pas une condition

Cela dit, Ford ne cache pas son souhait de conserver Verstappen dans l’équipe en 2026. « Veut-on voir Max rester chez Red Bull-Ford ? Bien sûr. C’est un champion, une grande personne, et il élève toute l’équipe avec lui. Mais est-ce qu’on fuira s’il part ? Non. Nous sommes engagés. »
Rushbrook tempère également l’idée d’une inquiétude. « Vous aimez bien utiliser le mot ‘peur’, non ? Je n’appellerais pas ça une peur. Mais on prend les bonnes décisions pour que Red Bull Powertrains-Ford continue à gagner. »

Il admet néanmoins que Verstappen est essentiel à la compétitivité actuelle. « C’est un champion pour une raison. Évidemment pour son talent, mais aussi parce qu’il veut que chaque partie du programme soit la meilleure possible. »

La dynamique Red Bull-Ford face à l’après-Newey

L’un des autres défis majeurs réside dans le départ imminent d’Adrian Newey, maître à penser de l’aérodynamique de Red Bull depuis près de deux décennies. Ce départ coïncide avec le bouleversement des règles techniques de 2026, que Red Bull devra affronter pour la première fois sans son architecte en chef.

Rushbrook reste confiant  : « Il y a quelques semaines, nous étions à Milton Keynes, et nous avons rencontré Pierre Waché et les équipes techniques. Nous croyons toujours en ces personnes, en leur capacité à gagner des courses. »

Pas d’inquiétude malgré le recul de performance

Red Bull, ancien rouleau compresseur de la grille, montre des signes de faiblesse depuis la fin de la saison dernière. De quoi inquiéter un constructeur comme Ford ? Pas vraiment. « En F1, il y a des dynasties. Les équipes gagnent encore et encore, puis elles traversent des périodes creuses. Est-ce qu’on veut que Red Bull gagne toujours ? Bien sûr. Mais l’équipe a toujours les bonnes personnes pour gagner de manière constante. »

En somme, Ford continue de miser sur une stabilité structurelle et une vision à long terme, indépendamment des secousses du marché des pilotes. Verstappen ou non, Newey ou non, l’ovale bleu entend jouer aux avant-postes dès 2026.

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