Stepney sera-t-il punis comme Coughlan en son temps ?

L’ancien mécanicien de chez Ferrari Nigel Stepney devra bientôt répondre aux questions de la FIA afin d’expliquer son rôle dans l’affaire d’espionnage qui a secoué le monde de la F1 l’an dernier.

Certaines rumeurs ont laissées entendre que Stepney pourrait être suspendu deux ans du monde des sports automobiles pour sa contribution dans les échanges d’informations entre Ferrari et McLaren.

Coughlan a déjà été sanctionné par la FIA et ce même après les excuses publiques de la part de McLaren à l’organe directeur et à la Scudéria Ferrari. Aucun détail de cette sanction n’a été donné.

La FIA a fait savoir qu’il n’y avait aucun commentaire à fournir sur cette question.

Stepney devait répondre aux questions du service juridique de la FIA la semaine dernière, mais la réunion a été reportée en raison de circonstances imprévues. Une nouvelle réunion sera reprogrammée dans un avenir proche.

Malgré le peu de volonté de la part de la FIA de commenter officiellement ses intentions, le président Max Mosley a écrit, cette semaine, une lettre pour Autosprint en expliquant qu’il était important que Stepney ait les mêmes chances de se défendre que Coughlan en son temps avait eut.

Dans sa lettre Mosley a écrit: « Nul ne peut être condamné sans avoir eu la possibilité de se défendre. Il s’agit d’un principe juridique fondamental. »

Il a ajouté: « Il est faux de dire que sa culpabilité est un fait incontestable avant qu’il ait eu l’occasion de se défendre. En condamnant quelqu’un sans lui donner la chance d’être entendu, vous réfutez les principes de base de la justice. »

Dans le sillage de cette affaire d’espionnage, la FIA envisage de mettre en place un système de licence pour l’ensemble du personnel de F1 qui serait similaire à celui utilisé pour les pilotes. Cela permettrait de retirer ou d’annuler des licences à des personnes qui s’opposent à la réglementation de la FIA.