Plan ‘antiracisme’: La polémique s’installe

Le double champion du monde Fernando Alonso affirme que la Formule 1 n’a pas besoin de plan ‘antiracisme’ malgré les incidents qui sont survenus sur le circuit de Barcelone au début de ce mois.

L’organe régissant ce sport, la FIA, envisage de lancer une campagne de lutte contre le racisme lors du Grand Prix d’Espagne. Cette date étant symbolique puisque c’est sur ce même territoire que Lewis Hamilton a été la proie d’injures racistes.

Le pilote Renault de nationalité espagnole a minimisé l’incident et le considère plus comme un événement isolé. Il rejoint donc, sur ce point, les paroles du patron de la F1 Bernie Ecclestone qui a déclaré, lui aussi, que la campagne n’était pas nécessaire.

« Je ne pense pas que l’Espagne soit un pays raciste et que les fans le soient également, » a expliqué Alonso.

« Celui qui affirme qu’il y a du racisme en Espagne, parle de cas isolés. »

« Moins nous parlerons de ce qu’il s’est passé il y a 15 jours, mieux nous nous porterons parce que nous parlons ici de quelques personnes isolées qui ont causé ces troubles. Je n’ai pas vu un seul enregistrement vidéo de l’auteur présumé de ces injures. »

Lorsqu’on lui a demandé si une campagne de lutte contre le racisme était donc nécessaire, Alonso a déclaré: « Non, c’était, tout simplement, un incident isolé. Le comportement de la FIA insinue que les supporters espagnols sont tous des racistes. »

L’ibérique, qui était le coéquipier d’Hamilton chez McLaren l’an dernier, a ajouté qu’il n’avait pas encore parlé au Britannique depuis les faits.

« Non, je ne l’ai pas encore rencontré depuis que les événements aient survenus. La saison dernière, j’ai été traité comme un chien. Niki Lauda a dit ces choses sur moi qui étaient horribles et personne ne m’a soutenu ! »