L’affaire Renault avec Briatore fait toujours grand bruit en Formule 1
D’après Briatore, la FIA est accusée d’avoir tenu des pourparlers secrets avant la réunion au cours de laquelle il a été interdit à vie de la Formule 1. L’organe directeur a condamné la fuite de documents dans le dossier judiciaire de Flavio Briatore contre les instances dirigeantes de Formule 1. Dans des documents vus par […]


D’après Briatore, la FIA est accusée d’avoir tenu des pourparlers secrets avant la réunion au cours de laquelle il a été interdit à vie de la Formule 1. L’organe directeur a condamné la fuite de documents dans le dossier judiciaire de Flavio Briatore contre les instances dirigeantes de Formule 1. Dans des documents vus par le journal The Guardian, Briatore accuse l’ancien président de la FIA Max Mosley d’être « manifestement aveuglé par un désir excessif de vengeance personnelle ».
L’ancien patron de Renault, Flavio Briatore a été banni à vie de la Formule 1 et de tout sport automobile après avoir été reconnu coupable dans l’affaire du ‘crashgate’ lors de l’édition 2008 du Grand Prix de Singapour. L’Italien poursuit la FIA et demande une annulation totale de l’interdiction. Selon le Guardian, Briatore réclame également 1 million d’euros en compensation des dommages à son image.
L’autorité de tutelle a critiqué jeudi la fuite de ces documents à la presse et a nié les accusations portées en elle : « La FIA condamne les fuites sélectives d’extraits de mémoires de M. Briatore au tribunal de grande instance de Paris, » a déclaré la FIA dans un communiqué.
« En outre, la FIA rejette les allégations formulées dans ces fuites et confirme que la décision d’infliger une sanction à l’encontre de M. Briatore a été demandée par une majorité écrasante des membres du Conseil du sport automobile. Dans le respect de l’autorité de la Cour française, il serait totalement inapproprié pour la FIA de revenir sur cette question avant l’audience prévue. »
Le cas sera entendu le 24 Novembre à Paris. Parallèlement, le businessman a déclaré qu’il n’avait rien à cacher et que les documents n’étaient pas confidentiels : « La FIA néglige de mentionner que, selon les déclarations dans la presse d’un de ses propre vice-présidents, la décision du Conseil mondial était plutôt le résultat de négociations secrètes. » Celles-ci seraient intervenues à la veille de l’audience de Briatore…