24 h du Mans – H+22 : On entre dans la dernière ligne droite !

Qui diable pouvait prédire le vainqueur des 24 heures du Mans pour le centenaire ? Ferrari et Toyota, à midi, ont continué à se livrer un duel sans pitié, entre les N°51 et N°8.

La Cadillac de l’Action Express Racing est sortie dans les graviers à la chicane Daytona. Une slow zone (encore une) a été déployée et les deux Hypercar de tête ont repris leur bataille. Voilà des lustres qu’une classique mancelle n’avait pas été aussi indécise !

En LMP2, Inter Europol et WRT n’étaient espacés que de 40 secondes, passé midi. L’Alpine N°36, pilotée par Matthieu Vaxivière, avait deux arrêts de plus que ceux qui le précédaient. Le Top 5 était clairement en ligne de mire, à un peu moins de quatre heures du drapeau à damiers.

La catégorie LMGTE-Am, elle, proposait une belle affiche pour le grand final : Iron Dames, ORT by TF (Aston Martin N°25) et Corvette se tenaient en seulement 30 secondes. Un final de rêve en perspective.

Tout le public manceau retenait son souffle dans cette affiche somptueuse pour les dernières heures : James Calado menait avec la Ferrari 499P, tandis que Brendon Hartley tentait de suivre le rythme imprimé par l’Hypercar italienne.

La Ferrari du Kessel Racing, elle, est partie à la faute à Indianapolis et provoqué une nouvelle slow zone. Tout semblait fait pour qu’il ne se passe pas une heure sans rebondissement.

Peugeot au garage

Les écrans ont montré les images de la Peugeot N°93 rentrant à son stand…et dans son garage. Jean-Éric Vergne disposait de deux tours d’avance sur la Porsche N°5 et est vite reparti. Le Top 5 était toujours en vue.

Pendant ce temps, Corvette a repris la tête de la catégorie GTE-Am. La N°33 américaine s’est arrêtée à 12 h 38, juste avant la Toyota N°8. Le duel Corvette – Iron Dames était lancé, puisque l’équipage 100 % féminin figurait à neuf secondes, lorsque l’Américaine de Chevrolet est sortie.

Peu après, la Peugeot de Jean-Éric Vergne a perdu son capot avant ! Le Français a dû repasser aux stands, sans perdre sa 5e place.

Le calme avant la tempête ?

À l’avant de chaque catégorie, il était encore impossible de réellement donner le nom d’un vainqueur. Ferrari, en Hypercar, gardait une avance de 18 secondes sur la Toyota ; Inter Europol, en LMP2, avait vingt secondes de marge sur la WRT 41 ; enfin, Corvette, chez les GT, tenait tête aux Iron Dames, avec environ 50 secondes d’avance. Tout restait à faire, à trois heures et demie de l’arrivée !

D’autant plus que la Toyota revenait petit à petit sur la Ferrari, à raison d’une demi-seconde au tour. Prêts pour le grand final ?