Bahreïn, dernière course d’Alpine avant son retour en catégorie reine

Cette dernière course ne va pas être simple. Situé dans le désert, le circuit de Bahreïn est très piège. D’abord car la piste est très abrasive et qu’elle dégrade fortement les gommes. Ensuite, le sable ramené par le vent ne permet pas d’avoir un haut niveau d’adhérence et dégrade encore plus les gommes.

« Le sable présent sur la piste accélère la dégradation des pneus, nous devrons donc trouver le bon équilibre avec nos équipages, sans oublier les fortes variations de température entre le jour et la nuit. Ces aspects seront cruciaux, surtout sur une course plus longue qu’à l’accoutumée. Enfin, c’est un véritable passage de témoin avec cette dernière course en LMP2 et avec l’Alpine A470. Cette voiture et cette catégorie nous ont permis d’écrire de belles pages de notre histoire en course. Nous sommes donc prêts à tout donner pour réaliser les meilleurs adieux possibles avant de nous projeter en 2024 », prévient Philippe Sinault, le patron de l’écurie.

Si cette saison n’a pas été glorieuse pour Alpine, Bahreïn lui a souvent réussi. L’écurie a obtenu la pole de 2015 à 2017, elle a également décroché un podium LMP2 en 2016 avant de monter trois fois sur le podium Hypercar lors des 6 Heures de Bahreïn 2021 et des 8 Heures de Bahreïn 2021 et 2022.

Une fois l’épreuve terminée, Alpine et Signatch reprendront le développement de l’A424, qui sera en piste l’an prochain.