Peugeot a manqué de rythme en qualifications à Imola
Les deux hypercars françaises s'élanceront depuis la 14e et la 15e place, dimanche 21 avril, pour les 6 Heures d'Imola.


Tout le monde espérait mieux. Après avoir affiché un rythme intéressant lors des essais libres, les deux Peugeot étaient à la traine lors de la séance de qualifications. Sur le sinueux tracé d’Imola, les deux Lionnes ne sont pas parvenues à faire mieux que les 14e et 15e chronos.
« La séance a été écourtée par un drapeau rouge. C’étaient nos premières qualifications avec la 9X8 version 2024. J’ai réussi à réaliser quelques tours rapides en début de séance et j’avais un bon feeling au volant. Nous partirons à la 14e place, ça va être compliqué avec le trafic au départ, mais tout reste possible pour cette course qui s’annonce difficile pour tout le monde », note Stoffel Vandoorne dans la numéro 94.
De son côté, Jean-Éric Vergne, dans la voiture sœur, a été piégé par le drapeau rouge causé par la BMW #15. « Je n’ai pas pu refaire un tour rapide au restart. Même si j’avais amélioré de deux ou trois dixièmes de seconde, on n’aurait quand même pas pu aller plus loin. Nous partirons à la 15e place et notre objectif pour la course sera de remonter dans les points », indique le Français.
Peugeot mise sur la stratégie
Toutefois, malgré cette contre-performance, les dirigeants de Peugeot restent confiants sur les améliorations apportées sur l’hypercar lors de ces 6 Heures d’Imola.
« La 9X8 2024 est encore un peu “jeune“. On sait qu’elle a du potentiel et qu’elle est plus rapide que la 2023, mais nous n’avons pas pu le démontrer lors de ces qualifications, nous avons clairement manqué de rythme », reconnaissait Jean-Marc Finot, patron du sport automobile chez Stellantis. « La course s’annonce très difficile sur ce formidable circuit mais où il sera difficile de doubler, la stratégie jouera un rôle déterminant. »
Pour remonter dans la hiérarchie, il va falloir batailler. Mais cette mission sera compliquée, puisque le tracé italien est très étroit et sinueux. Et les opportunités de dépassement sont rares.