24 Heures du Mans : l’Hyperpole d’Alpine booste la motivation pour la course
La séance de qualifications, mercredi soir, a été complètement folle. La BMW N°15 a rejoint l'Hyperpole avec le meilleur temps et l'Alpine N°35 le 4e. Dans l'écurie française, l'optimisme déjà présent est monté d'un cran !


Paul-Loup Chatin a fait un gros travail, mercredi soir, lors des qualifications : son 4e temps a permis à Alpine, via la N°35, d’intégrer l’Hyperpole de fort belle manière, en vue de cette soirée de jeudi.
« Ce n’est que le fruit d’un très, très gros travail qui a été réalisé par toutes les équipes en vue du Mans », abonde le natif manceau. « Les efforts ont payé depuis le début de ce programme et j’en suis très content. D’autant plus que, sur les 24 Heures, il faut avoir de la réussite pendant les qualifications (avec la gestion du trafic notamment). »
Avoir de la réussite c’est bien, mais « avoir le meilleur équipier possible », d’après Chatin, c’est encore mieux ! Car Nicolas Lapierre, sur la N°36, lui a offert une aspiration dans les Hunaudières. Voilà ce qui a permis à l’Alpine d’obtenir la meilleure vitesse de pointe de la séance (341 km/h). Cette Hyperpole est « une première case de cochée », conclut Paul-Loup Chatin.
Un seul objectif : terminer la course
Au Mans plus qu’ailleurs sur une course d’endurance, la qualification est loin d’être un juge de paix, puisqu’un nombre incalculable de choses peuvent se produire sur une telle durée.
Mais Philippe Sinault, le patron de Signatech, qui gère le programme d’usine d’Alpine, a tout de même foi dans les capacités de ses deux voitures à faire une belle course. Et à la finir !
« C’est notre unique objectif et ce n’est pas de la langue de bois » affirme-t-il. « On est une équipe débutante et il n’est pas encore temps d’afficher des objectifs de position. Évidemment, si on n’a aucun problème mécanique, que les pilotes ne font aucune erreur et que toutes les planètes s’alignent, alors on fera forcément un résultat. » Une ambition que Bruno Famin, directeur d’Alpine, appuie. Il ne faut pas lui parler de résultat. Son seul objectif est de voir le drapeau à damier.
La pluie étant attendue, il y a forcément une part d’inquiétude. « Je ne souhaite à personne la pluie au Mans » continue Philippe Sinault. « C’est une grande source de stress. Mais on peut compter sur un formidable outil de travail qu’est notre voiture, elle a un potentiel absolument énorme. On doit encore apprendre à l’apprivoiser » conclut-il.