Malgré des positions lointaines sur la grille, Toyota veut la victoire au Mans
Auteure de mauvaises qualifications, les Toyota partiront depuis le fond du peloton pour les 24 Heures. Malgré ces positions lointaines, le directeur technique de la marque reste confiant pour le déroulement de l'épreuve.


Toyota va partir très loin. Les deux voitures championnes du monde en titre s’élanceront depuis les 11e et 23e places. Une position inhabituelle pour l’écurie japonaise. Cela s’explique notamment par une grossière erreur de Kamui Kobayashi, qui a causé un drapeau rouge. Il a donc été sanctionné par la direction de course, qui lui a retiré ses chronos. Ensuite, le trafic a gêné la voiture sœur, la #8.
« On est un peu dégoûté », résume Sébastien Buémi de la #8. « Tu as 62 bagnoles en même temps, ce n’est pas génial. Mais il faut accepter le fait que c’est pour tout le monde pareil. Je fais le meilleur temps EL1, Brendon lors de la deuxième séance. »
« Les choses ne se sont pas alignées. Ça peut arriver. La performance était là. On avait le potentiel de mettre les deux voitures en Hyperpole. On a eu des difficultés à avoir un tour clair. On en a eu un seul sur la 7 et aucun sur la 8 », détaille David Floury, directeur technique de Toyota. « C’est frustrant d’avoir le potentiel et de ne pas pouvoir concrétiser. » Selon lui, il vaudrait mieux faire des qualifications par catégorie, comme pour le reste des manches du WEC.
Malgré les mauvaises positions de ses machines, il reste confiant pour le résultat final de ses bolides, dimanche à 16 heures. « Si je ne croyais pas à la victoire, je ne serais pas là. L’objectif est de partir 11e et de gagner. Ou dernier et gagner. Ça va ajouter un challenge, dont on se serait passé. »
Avec l’Hyperpole en moins, Toyota n’a pas travaillé sur le tour rapide mais s’est plutôt concentrée sur la gestion de la course et les réglages.