Peugeot prête à réaliser un gros coup aux 24 Heures du Mans
Après la déconvenue des 6 Heures de Spa, alors que le rythme était là pour terminer dans le top 6, Peugeot voudra prendre sa revanche au Mans. Une piste où les 9X8 ont réservé de belles surprises par le passé.
La frustration sert de motivation. Trois semaines après les 6 Heures de Spa, le championnat du monde d’endurance reprend ses droits, et pour la plus grande course de l’année : les 24 Heures du Mans.
Dans la Sarthe, Peugeot voudra briller devant son public, et surtout effacer la déconvenue de Spa. Affichant un gros rythme, les deux voitures ont terminé hors des points. La première sur un abandon, la seconde à cause d’une mauvaise stratégie. Malgré tout, ces 9X8 commencent à devenir de sérieuses menaces pour la tête du peloton.
« Nous sommes en progrès », souligne Jean-Marc Finot, responsable de Stellantis Motorsport. « Notre dernière course à Spa-Francorchamps a été très encourageante avec une voiture fiable et performante en qualifications autant qu’en début de course. C’était très gratifiant pour l’équipe de pouvoir se battre avec les meilleurs. C’est aussi de bon augure pour Le Mans car les circuits de Spa-Francorchamps et des 24 Heures du Mans ont quelques similitudes. »
Pour Peugeot, les 24 Heures du Mans sont un événement majeur dans la saison. « C’est comparable aux Jeux Olympiques ou à la Coupe du monde de football en termes de notoriété », indique Jean-Marc Finot.
Les deux années précédentes, les Peugeot avaient profité de la pluie pour se mettre en avant sur la piste sarthoise. En prenant en compte cet élément, qui risque de s’inviter à nouveau, et la performance de Spa, les 9X8 pourraient jouer aux avant-postes. Pourtant, les pilotes se montrent plus pessimistes.
« Nous nous attendons à des 24 Heures du Mans difficiles face à une concurrence relevée. L’an passé, la météo avait été compliquée. Nous nous étions vite retrouvés éloignés et nous n’avions jamais pu recoller au lead lap par manque de performance. J’adore la semaine du Mans, cette ambiance, ces fans, ça met tout le monde de bonne humeur et nous aurons bien besoin des encouragements de tous », raconte Paul Di Resta, qui va participer pour la septième fois à l’épreuve.
De son côté, Loïc Duval, l’un des hommes les plus expérimentés dans la Sarthe avec treize engagements, se montre plus confiant. « Nous avons fait deux 24 Heures du Mans assez corrects grâce à une bonne fiabilité. Il faut maintenant y ajouter la performance entrevue lors des deux derniers meetings. Si nous parvenons à combiner les deux et à éviter les erreurs, nous pouvons viser un top 5. »
