24 Heures du Mans – Essais Libres 1 : Sébastien Bourdais en tête, Alpine et Peugeot assez loin
Sébastien Bourdais, discret tout au long de cette première séance d'essais, a claqué le meilleur chrono à la surprise générale. Les forces françaises ont principalement occupé les dernières places.

Ça a roulé très vite dès les premiers instants. Les meilleurs pilotes Hypercar n’ont pas tardé à battre la référence de la journée test. À peine six minutes après le drapeau vert, on pouvait déjà voir des voitures sous les 3:26, avec la Ferrari #50 en 3:25.302.
Si les pilotes ont rapidement mis le pied au plancher, les premières erreurs sont rapidement apparues. Un premier full course yellow est intervenu au bout d’une petite dizaine de minutes après la sortie de piste de la LMP2 #24 du Nielsen Racing.
Le premier drapeau rouge est intervenu à 1 h 44 de la fin de la session. La Mercedes #63 de Stephen Grove a tapé le mur à la sortie de la courbe Dunlop. La voiture du Iron Lynx était fortement abîmée.
Quelques minutes plus tard, la direction de course a brandi un nouveau drapeau rouge. Pourtant, il n’y avait pas d’incidents en piste. Il s’agissait en réalité d’un exercice. Une fois les voitures reparties, la Porsche #6 a légèrement accéléré et a repris le deuxième chrono de la session, à près de trois dixièmes de la Ferrari #50.
À moins d’une heure du terme, sous un soleil très agressif, toutes les Hypercars, sauf la Cadillac #38, étaient passées sous la barre des 3:30. Les Aston Martin #007 et #009 produisaient une séance plutôt constructive. En revanche, du côté des Tricolores, ce n’était pas ça : les Peugeot et Alpine occupaient les 15e, 17e, 18e et 20e place.
Sébastien Bourdais, alors dernier, est remonté à la première place de la catégorie Hypercar en améliorant la référence de 154 millièmes (3:25.148). Paul-Loup Chatin a sauvé les meubles d’Alpine en fin de session en remontant à la 9e place. À moins que les forces tricolores aient caché leur jeu sur cette première séance, ces 24 Heures du Mans s’annoncent compliquées.
En tête de la catégorie Hypercar, la hiérarchie n’a pas bougé : la Cadillac #38 a conservé le leadership jusqu’à la fin, devant la Ferrari #50 et la Porsche #6. Du côté des LMP2, la #16 du RLR M Sport a mené la catégorie avec une marge de près de trois dixièmes sur l’Inter Europol. Enfin, chez les GT3, Akkodis ASP a de nouveau démontré que cette vieille Lexus pouvait encore être performante en signant la meilleure référence. À noter que tout le monde, sauf la Mercedes #63, est passé sous la barre des quatre minutes. Quatorze voitures se tenaient dans la même seconce. La qualification, à 18 h 45, risque de faire des déçus.