Après les 6 Heures de Sao Paulo, BMW doit améliorer sa fiabilité

De quoi avoir des regrets. Comme pratiquement à chaque manche, BMW se place comme un outsider prêt à bondir sur chaque opportunité. Même si les voitures allemandes sont légèrement en retard par rapport à l’équipe de pointe, elles sont toujours à proximité.

À Sao Paulo, cette règle n’a pas dérogé et les deux hypercars de l’équipe de Vincent Vosse pouvaient obtenir un bon résultat. Mais tout a été balayé au bout de six minutes. Kevin Magnussen, dans la #15, a dû rentrer aux stands pour un problème de freins et y est resté pendant une bonne quinzaine de boucles. Course condamnée.

Il ne restait donc plus que la #20 qui a longuement bataillé avec les Peugeot et a finalement pris le meilleur sur les deux Lionnes pour boucler les six heures de course au cinquième rang.

En GT3, seule la #46 est parvenue à rentrer dans la zone des points, mais que ce fut difficile. Dès le départ, les deux BMW ont perdu un temps considérable à cause des aléas des premiers virages. La voiture de Valentino Rossi a d’ailleurs dû aller au large et est repartie en dernière place. La #31 a été moins gênée mais a perdu bon nombre de places.

« La cinquième place de la #20 est le résultat d’une course presque sans faille de notre équipe. Même sans la pénalité du drive-through, il n’y avait rien de plus à aller chercher. Cela nous a permis d’être le “meilleur des autres” ici. C’est bien, mais nous voulions monter sur le podium. Malheureusement, cela n’a pas suffi cette fois-ci. Nous devrons analyser attentivement la cause des problèmes de freinage de la #15. Pour l’instant, nous ne pouvons rien dire de définitif. Dans la catégorie LMGT3, nous avons probablement eu les meilleures courses que nous ayons jamais eues dans le FIA WEC avec les deux voitures. Terminer dixième et douzième en dit long, je pense », analyse Vincent Vosse, le patron de WRT, qui exploite les BMW.