Les pilotes qui causent des drapeaux jaunes et rouges en qualifications pourraient être pénalisés

Fernando Alonso s’est attiré les foudres d’Alexander Albon ce week-end à Bakou. Le Thaïlandais était furieux en qualifications contre l’Espagnol qu’il accusait d’être sorti de la piste volontairement pour provoquer un drapeau jaune et empêcher ses concurrents d’améliorer leurs chronos.

Si la direction de course n’a finalement pas pénalisé le double champion du monde, la FIA, elle, réfléchirait à mettre en place des sanctions contre ceux qui provoquent des drapeaux jaunes ou rouges en qualifications.

Ainsi, des pilotes qui mettent fin prématurément à une séance comme Sergio Perez à Monaco ou Charles Leclerc en principauté également l’an passé, seraient pénalisés. Une initiative pour l’instant à l’état de projet mais qui a déjà l’approbation de certains pilotes.

« Nous devons donc faire attention à la manière dont nous faisons les choses. Mais oui, je suis d’accord. Surtout les qualifications, ça devrait être différent. » soutient Fernando Alonso. « Nous sommes confrontés à des problèmes de tours lents, de temps minimum à respecter, de trafic dans le dernier virage, de remorquages, de non remorquages. Donc je pense que nous devrions être intelligents et penser à un autre format pour les qualifications. »

Même son de cloche pour Lando Norris lorsqu’il a été interrogé pour savoir si il était en faveur de l’introduction de pénalités pour les sorties de piste et accidents en qualifications.

« Oui, bien sûr. Je pense qu’il y a une différence entre les gens qui le font par accident et les gens qui le font intentionnellement. Mais vous dites toujours oui jusqu’à ce que vous soyez celui qui fait quelque chose de mal. Et là, vous vous dites : « Oh, j’aimerais que cette règle n’ait pas été introduite », parce que vous venez de faire une simple erreur, comme lorsque j’ai fait un tête-à-queue à Imola. » relève Norris.

« C’est dur parce que chaque incident sera probablement un peu différent », avance l’autre pilote McLaren, Daniel Ricciardo. « Mais à moins que vous n’ayez détruit votre voiture, si c’est juste comme un petit lock-up ou quelque chose comme ça, alors j’ai l’impression que si vous avez causé quelque chose, alors peut-être que nous devrions envisager d’être pénalisés. Peut-être qu’un temps supprimé pourrait être une bonne façon de voir les choses. »

Des propos qui font écho à ceux de Max Verstappen qui avait proposé l’idée à Monaco après le crash de son coéquipier Sergio Perez qui l’avait empêché d’améliorer son temps.