La reprise intense rend McLaren « nerveux », surtout en cas de dommages ou d’accidents
Après trois semaines de pause, la Formule 1 reprend ses droits de manière intensive, en Azerbaïdjan, avec pas moins de cinq Grand Prix en six semaines. En cas d'accident pour ses monoplaces, le directeur de l'équipe McLaren, s'inquiète de l'acheminement de pièces.


La catégorie reine des sports automobiles s’apprête à enchaîner un premier double rendez-vous cette saison, avant un triplé deux semaines plus tard.
Un défi logistique pour les équipes de Formule 1. La plupart d’entre elles vont arriver avec les premières évolutions de la saison. En cas d’accident, la fourniture de pièces de rechange risque d’être un problème, d’autant que le Grand Prix d’Azerbaïdjan est souvent le théâtre de courses spectaculaires et à rebondissement. Et comme si cela ne suffisait pas, la première course Sprint de la saison va être disputée dans les rues de Bakou, doublant donc le nombre de départ et accentuant le risque.
La charge de travail supplémentaire que cela engendre inquiète le patron de l’équipe McLaren, Andrea Stella. À la question de savoir comment il se sent, à l’idée d’entamer ce week-end, il répond sans équivoque : « Oui, je suis nerveux. »
« En même temps, nous sommes favorables à l’augmentation du spectacle grâce aux courses sprint. D’une manière ou d’une autre, nous devons nous adapter », admet-il.
« Des discussions sont également en cours avec la FIA et la F1, il s’agit donc d’un processus de collaboration. »
« En fin de compte, nous devrons trouver le point optimal pour le spectacle et aider les équipes à gérer les pièces et les coûts dans le cadre du plafond des coûts. »
Lorsqu’il lui est demandé si McLaren sera à court de pièces de rechange pour les prochaines courses, le directeur de l’équipe ne s’inquiète pas de sa situation dans l’immédiat.
« Nous allons à Bakou avec un nombre suffisant de pièces, qui seront de toute façon réapprovisionnées pour la course suivante, afin d’augmenter la quantité », confirme Stella.