Formule 2 : Une saison pleine de promesses s’ouvre en Australie
Du 14 au 16 mars, en Australie, en support du Grand Prix de Formule 1, la rideau va se lever sur le championnat de Formule 2. Une première pour la catégorie, qui n'avait encore jamais ouvert sa saison en Australie. Ce nouveau cadre pourrait bien bouleverser les habitudes des équipes et des pilotes, d'autant plus que les conditions de piste y sont souvent piégeuses.


Un calendrier revu et toujours aussi exigeant
Comme chaque année, la Formule 2 accompagnera la Formule 1 sur 14 manches, réparties sur quatre continents. Après l’ouverture à Melbourne, la caravane prendra la direction du Bahreïn (11-13 avril) et de Djeddah (18-20 avril) pour poursuivre la saison.
L’Europe accueillera ensuite le championnat dès le 16 mai à Imola, suivi de Monaco, Barcelone, Spielberg, Silverstone, Budapest et Spa-Francorchamps. Après une pause estivale, la seconde partie de la saison reprendra en Italie à Monza, puis en Azerbaïdjan à Bakou. La fin de saison passera par le Qatar avant de se conclure à Abu Dhabi du 5 au 7 décembre.
Des pilotes à surveiller
Après une saison 2024 remarquée, plusieurs pilotes tenteront de confirmer leur statut et de se rapprocher d’un baquet en F1. Avec Victor Martins ayant récemment complété la grille chez ART Grand Prix, nous aurons donc bien deux français au départ du Grand Prix de Melbourne. Le deuxième étant Samy Meguetounif, pilote de l’écurie italienne, Trident.
L’attention sera également portée sur les nouvelles recrues issues de la Formule 3 et sur les performances des académies de Red Bull, Ferrari, Mercedes et McLaren, dont les jeunes espoirs batailleront pour impressionner les écuries de F1.
Un premier défi à Melbourne
Le circuit urbain de l’Albert Park représente un défi unique pour les pilotes de Formule 2. Peu habitués à ce tracé, ils devront s’adapter rapidement aux conditions spécifiques du circuit : peu de grip en début de week-end, des vibreurs agressifs et des zones de freinage piégeuses. L’an dernier, un autre français avait remporté le Grand Prix d’Australie. Il s’agissait de Isack Hadjar, aujourd’hui pilote de Racing Bulls en Formule 1.
Le format reste inchangé, avec une course sprint le samedi et une course principale le dimanche, où la gestion des pneumatiques Pirelli et la stratégie joueront un rôle clé.