Max Verstappen : « Je n’ai jamais vraiment senti que j’étais dans la lutte »
Max Verstappen admet : "Je n'ai jamais eu l'impression de pouvoir me battre pour le podium", après sa 4e place en Belgique et souligne une faiblesse persistante chez Red Bull.


Max Verstappen a terminé quatrième du Grand Prix de Belgique, derrière Charles Leclerc, sans jamais réussir à inquiéter le pilote Ferrari. Frustré, le Néerlandais a admis qu’il n’avait « jamais vraiment eu le sentiment de pouvoir se battre pour la troisième place » et a identifié un point faible de sa monoplace : la gestion des pneus.
Des difficultés lors de la course dimanche
Après une démonstration de force lors de la course Sprint avec un réglage à faible appui, Red Bull a opté pour une configuration plus chargée en appui aérodynamique pour la course principale, anticipant une épreuve sous la pluie. Ce choix a sacrifié la vitesse de pointe dont Max Verstappen avait profité la veille.
Mais les conditions météo n’ont finalement pas justifié ce pari. La course a été retardée de 80 minutes à cause d’une piste détrempée et d’une mauvaise visibilité. Et après moins de 10 tours sur pneus intermédiaires, les pilotes sont déjà passés aux slicks, un scénario peu favorable à Red Bull.
« Sur les intermédiaires, on était un peu plus rapides grâce au set-up de la voiture », a expliqué Max Verstappen. « Mais c’était très difficile de dépasser. À un moment, j’étais vraiment proche dans Eau Rouge, mais on perd tellement d’appui en suivant une autre voiture… La monoplace devient instable, on ne peut pas vraiment tenir la trajectoire. »
« Une fois qu’on est passés en slicks, honnêtement, à chaque tour, j’avais l’impression que Charles s’éloignait un peu. Il a fait une erreur et perdu une seconde et demie, c’est pour ça qu’on a cru que j’étais revenu dans la course, mais en réalité, je n’ai jamais vraiment eu l’impression de pouvoir me battre. »
Un choix non payant
Max Verstappen a aussi regretté le choix de l’aileron arrière, rendu inutile par l’évolution rapide des conditions : « J’essaie toujours de me battre, mais aujourd’hui, c’était en partie à cause de l’aileron qu’on avait choisi. On a fait très peu de tours sous la pluie finalement, ce qui est dommage, je pense qu’on aurait pu vraiment rouler. Ce n’est pas l’idéal… »
Mais pour lui, le principal problème est ailleurs : « Le plus gros souci reste la gestion des pneus en course. On n’est tout simplement pas assez performants là-dessus. »
La Sprint de samedi avait marqué la première victoire de Max Verstappen depuis le Grand Prix d’Émilie-Romagne en mai.
Interrogé sur son bilan du week-end, il déclare : « Ce n’est évidemment pas là où je veux être, mais on essaie. Hier, le résultat était positif, mais pas vraiment réaliste, car on est clairement plus lents. Aujourd’hui, j’ai tout donné. »
« Globalement, les décisions prises et le set-up avec l’aileron ne nous ont pas aidés. Avec un scénario idéal, la P3 était le maximum possible… mais ce scénario ne s’est pas produit aujourd’hui », conclut-il.