Deuxième pilote Force India : le talent plutôt que l’argent
Alors qu'elle doit encore officialiser ses pilotes pour 2013, et surtout quelqu'un pour remplacer Hulkenberg, Force India affirme que ce n'est pas le facteur financier qui fera la différence, mais bien le talent.


Force India doit trouver un remplaçant à Nico Hulkenberg qui rejoindra Sauber en 2013, un choix qui devrait être opéré dans les prochaines semaines : « Nous annoncerons tout dans quelques semaines. Nous avons une liste restreinte de candidats maintenant, » rapporte Otmar Szafnauer, directeur des opérations de l’écurie, à nos confrères d’Autosport.
Les noms de Sébastien Buemi, de Kamui Kobayashi, de Bruno Senna et même d’Adrian Sutil circulent pour épauler Paul di Resta, qui devrait logiquement encore défendre les couleurs de l’équipe basée à Silverstone l’an prochain, sans oublier Jules Bianchi, l’actuel troisième pilote, qui est lui aussi sur les rangs.
Mais Otmar Szafnauer souligne que c’est le talent des différents candidats qui fera la différence et non la taille de leur attaché-caisse. Pour Szafnauer, rien ne vaut une saine compétition entre équipiers pour tirer tout le monde vers le haut : « Je crois que vous avez besoin de ça. Vous pensez que vous conduisez à votre meilleur niveau mais il n’y a rien de comparable à la compétition pour vraiment aiguiser votre attention et vos compétences. Si vous êtes confrontés à de la concurrence, vous pilotez mieux. »
Si Force India peut se permettre de favoriser le talent pur sans trop se préoccuper des soutiens financiers de son futur pilote, c’est aussi qu’elle a reçu l’assurance d’avoir une augmentation de ses ressources d’environ 60 millions d’euros pour la saison 2013 de F1. Ce qui lui permettra d’investir dans les nouvelles technologies, la majorité des outils dont dispose actuellement l’équipe datant du temps de Jordan.
« Si on regarde notre saison 2012, nous pouvons être très fiers. Nous avons marqué plus de points que lors des saisons précédentes et chaque année nous avons démontré que nous pouvions progresser. Nous avons fait des progrès significatifs. Etant donné que les outils que nous avons datent, pour la plupart, de l’époque Jordan, nous avons fait du bon boulot, » commente Vijay Mallya.