Toro Rosso vise le moteur Renault pour 2014
La petite Scuderia est en discussion avec la marque française pour la fourniture de moteur dès 2014, abandonnant ainsi le bloc Ferrari qui l'équipe depuis 2007.


La saison 2013 n’a pas encore commencé que certains regards se tournent déjà sur 2014 et les changements de réglementation. Dans cette optique, Toro Rosso aimerait abandonner son moteur Ferrari pour que la STR9 soit propulsée par un bloc Renault.
« C’est notre objectif d’avoir le même moteur que celui utilisé par Red Bull Racing afin de pouvoir utiliser les synergies qui seront possibles à partir de la réglementation. Nous sommes en négociations avec Renault, nous verrons ce qu’il se passe. Il n’y a encore aucun contrat de signé, » explique Franz Tost dans le paddock de Jérez.
On se souvient qu’au début de son histoire Toro Rosso utilisait le même châssis que l’écurie dirigée par Christian Horner. Aujourd’hui la réglementation interdit ce genre de procédé est l’équipe de Faenza doit construire sa propre voiture mais avoir le même moteur que Red Bull en 2014 permettrait toute fois l’utilisation de certaines technologies communes.
« Ce serait un avantage [d’avoir le même moteur que Red Bull]. Nous pourrions utiliser la même boîte de vitesses que Red Bull car la réglementation le permet et évidemment nous utiliserions les synergies permises par le règlement, » ajoute Tost.
Si 2014 semble encore loin, le directeur de la petite Scuderia aimerait que la décision ne traîne pas trop afin de pouvoir rapidement se pencher sur la voiture de 2014 en ayant toutes les données importantes en main pour son développement.
« Plus tôt vous savez qui seront vos partenaires plus vite vous pourrez aller dans le détail car la transition vers l’an prochain n’est pas simple. Pas tellement à cause du moteur mais à cause du turbo, à cause de la chaleur et du système de refroidissement. Ensuite il y a la boîte de vitesses, le package dans son ensemble doit ne faire qu’un et vous avez besoin de savoir qui seront vos partenaires le plus rapidement possible. »
Si ce deal venait à se concrétiser, Renault pourrait alors équiper pas moins de cinq écuries, soit dix monoplaces sur les grilles de départ des Grands Prix. Ferrari de son côté pourrait continuer à en fournir trois. On chuchote en effet que Force India pourrait troquer son bloc Mercedes contre un flanqué du petit cheval cabré.