André Lotterer et Max Verstappen, aimants à médias F1 en Belgique

Deux pilotes sont incontournables dans le paddock de Spa-Francorchamps. Deux « petits » nouveaux : André Lotterer, titularisé chez Caterham uniquement pour le Grand Prix de Belgique et Max Verstappen, qui a déjà signé un contrat avec Toro Rosso pour 2015. Pour des raisons très différentes, ils attirent les caméras et autres appareils photo comme des mouches. Les responsables de leurs écuries respectives doivent se frotter les mains. Commercialement parlant, c'est déjà une grande réussite.

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André Lotterer et Max Verstappen, aimants à médias F1 en Belgique

Max Verstappen : chouchou malgré lui

Tout le monde se l’arrache. Max Verstappen, 16 ans, a eu le droit à son premier point presse officiel dans l’Energy Station Red Bull ce vendredi après-midi. Même pas encore pilote de Grand Prix qu’il est déjà un chouchou des médias F1. Caméras, appareils photo et journalistes sont plus nombreux qu’aux points presse de Daniil Kvyat et Jean-Eric Vergne, les pilotes officiels 2014, réunis ! Devenir le plus jeune pilote de l’Histoire suscite la curiosité.

A quelques mètres de là, son père Jos, pilote avec 107 Grands Prix au compteur, observe d’un œil avisé l’interview de son fils. « Je suis impressionné qu’il y ait autant de médias », lâche-t-il avec fierté. Mais pas trop nombreux selon lui. « Non, je pense qu’il peut gérer tout ça » Il faut dire que le calme du jeune Verstappen impressionne. Difficile de croire qu’il n’est qu’un adolescent. Il est une parfaite démonstration de la formation des jeunes pilotes au langage média, un élément à prendre en compte par les écuries, au même titre que les capacités de pilotage.

Pour Verstappen père, ce dernier critère reste essentiel. « Je sais qu’après ce week-end, il va se concentrer sur ce qui compte vraiment : le pilotage », rassure son papa. Grâce à son expérience, Jos pourrait être un élément primordial dans la carrière de son rejeton. « J’ai confiance, il a les pieds sur terre. Et s’il ne les a plus, je les lui remettrai ! », sourit-il.

André Lotterer : la crédibilité de l’expérience

André Lotterer a beau avoir le double de l’âge de Max Verstappen, 32 ans, il n’en est pas moins un novice. Plusieurs saisons à rôder les Jaguar il y a plus de dix ans ne lui ont pas offert l’expérience nécessaire pour prétendre au statut de pilote de Grand Prix. Le jour est désormais venu pour l’Allemand, qui court quasiment à domicile. Il a grandi à Nivelles et parle parfaitement le français. Auréolé de trois victoires aux 24h du Mans avec Audi, la dernière cette année, et véritable star au Japon où il a accumulé les succès depuis dix ans, il ne passe pas inaperçu dans le paddock.

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Le motor-home Caterham est bourré de journalistes quelques minutes avant le début de son point presse, ce vendredi après-midi. « Hier c’était encore pire, on ne pouvait même plus entrer », souffle un journaliste francophone. Pas sûr qu’il y ait déjà eu autant de médias à s’intéresser à la petite écurie depuis son entrée en F1, en 2010 ! André Lotterer se prête aisément au jeu, en anglais « first », la langue officielle de la Formule 1, puis en allemand. Au vu de la journée qu’il vient de passer, où il a fait jeu égal avec Marcus Ericsson lors des deux sessions d’essais libres, les dirigeants de Caterham ne doivent pas regretter leur choix.

« J’y vais étape par étape. J’apprends à connaître les pneus, la puissance… Tout est très différent », souffle le néo-pilote Caterham. Son expérience du sport automobile donne un certain de poids à ses déclarations. « C’est très différent du WEC – le championnat du monde d’endurance, où il court pour Audi -, les voitures sont très complexes et le travail avec l’ingénieur est beaucoup plus intense. En discutant avec lui à la radio, on peut changer les réglages automatiquement à chaque tour. » Ses impressions ne sont pas toujours positives. « La puissance est impressionnante. Par contre l’adhérence est moins bonne qu’en WEC. Je peux moins pousser avec la Caterham qu’avec l’Audi ». Le plus dur est maintenant devant Lotterer : confirmer en qualifications et en course, samedi et dimanche.

Il a beau être un aimant à médias, le verdict de la piste sera sans appel. Tout comme pour Verstappen en 2015.

De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps

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