Le système de DRS ne sera pas modifié cette saison

Les dirigeants du sport envisageaient de modifier le fonctionnement du DRS afin de permettre à la nouvelle génération de monoplaces de se dépasser plus aisément. L’hypothèse était d’étendre à plus d’une seconde l’utilisation du système ou de le rendre plus efficace.

En effet, l’augmentation de l’appui aérodynamique sur les monoplaces de cette saison permet aux voitures de prendre les virages à plus hautes vitesses, mais a comme contrepartie négative le fait que l’air « sale » dernière une monoplace perturbe les voitures suiveuses et rend donc plus difficile les dépassements.

Mais les dirigeants des équipes de Formule 1 ont été informés qu’aucun changement n’était nécessaire. Cela n’est en réalité qu’une demi-surprise puisque Ross Brawn, qui est chargé de s’occuper de l’aspect sportif pour le compte des nouveaux dirigeants de la F1, s’est exprimé il y a quelques semaines en défaveur de ce système. Le Britannique étant même favorable à sa suppression pure et simple car cela dénature le sport selon ses dires.

Les dépassements sont effectivement devenus plus difficiles pour les pilotes avec les nouvelles montures, la largeur accrue des voitures n’aidant pas davantage. À ce stade de la saison le nombre de dépassements total en course s’élève à 116 contre 308 après trois Grands Prix en 2016.

Mais des dépassements plus difficiles pour les pilotes rendent chaque tentative réussie plus gratifiante puisqu’il faut dorénavant attaquer avec audace et courage pour battre ses adversaires en piste. Le DRS permet davantage de rester au contact ou de se rapprocher du pilote devant qu’à dépasser, ce qui n’est pas pour déplaire aux puristes.