Présentation – GP de Monaco : Sur le rocher animé, monoplaces et célébrités

<b>« Monaco est un circuit unique, il demande beaucoup de travail pour bien régler la voiture et l’optimiser pour ce tracé étroit. C’est toujours un défi – un énorme défi, pour chaque pilote – mais un défi très excitant, et ça a toujours été une de mes courses favorites de la saison. »</b>

Pilote d’un week-end, Jenson Button remonte dans la McLaren qui portera le numéro 22 sur la côte monégasque. Le Britannique remplace Fernando Alonso parti relever un autre défi : les 500 miles d’Indianapolis ( auteur d’une belle séance qualificative, le double champion du monde s’élancera de la cinquième place ce dimanche ).
Quoi qu’il en soit, le Grand Prix de Monaco fait partie des hauts lieux du sport automobile. Avec sa piste étroite, ses rails de sécurité toujours très (trop ?) proches et ses 78 tours endiablés, il est assurément le circuit le plus anachronique, mais aussi le plus exigeant de la Formule 1.

<b> Un monument intemporel</b>

En compagnie de Silverstone, Spa-Francorchamps et Monza, Monaco fait partie du quartet des circuits ayant connu les premières heures de la discipline reine sur le Vieux Continent. Lors de la première édition labellisée championnat du monde en 1950 c’est l’Argentin Juan Manuel Fangio à bord de son Alfa Romeo, qui s’imposa. Alors que ses cousins européens ont reçu beaucoup de modifications, le circuit du rocher a connu peu de transformations majeures : la nouvelle chicane du Port à la sortie du Tunnel ainsi que la création des virages Louis Chiron et de la Piscine, justement nommé en raison de la construction d’une piscine sur le tracé originel.

Grand Prix de prestige, Monaco est une course que tout pilote souhaite remporter au cours de sa carrière. Sur les vingt pilotes qui prendront le départ dimanche, quatre seulement ont déjà posé leurs pieds sur la plus haute marche du podium : Raïkkönen, Hamilton, Button et Vettel. Absent, il est à noter que Alonso compte également parmi les vainqueurs, avec ses succès consécutivement acquis en 2006 et 2007.
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XT-ultVkNkM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Mais Monaco demande aussi une vigilance de tous les instants. Les incidents sont rapidement arrivés et très punitifs. En 1996, Olivier Panis remporte un Grand Prix de Monaco où seuls trois pilotes terminent la course -et donc sur le podium- car pour diverses raisons, les dix-neuf autres pilotes abandonnèrent. Pour l’anecdote, il faut rappeler que l’ex-pilote (158 courses au compteur) est toujours le dernier vainqueur français en date…
Autre fait plus marquant, car inimaginable dans l’ère moderne, lors de la manche de 1955, Alberto Ascari perd le contrôle de sa monoplace à la chicane du port et termine sa course au fond des eaux ; avant d’être repêché !
Aujourd’hui, les glissières de sécurité et les dispositifs aux abords du circuit rendent la course plus sûre et l’excellence des commissaires de piste monégasque, reconnus dans le monde automobile pour leur rapidité et leur efficacité, permet d’assurer le bon déroulement de l’épreuve.

<b>Coup de poker et roulette anglo-saxonne : " les jeux sont faits " !</b>

La principauté sera-elle le théâtre d’un nouvel acte du duel de l’année entre Vettel et Hamilton ? Ce qui est certain à cette heure : la qualification sera disputée et devrait se jouer au millième près, du fait de la longueur limitée du tracé.
Autre problématique du week-end : il convient de savoir si l’empattement long de la Mercedes sera un handicap face à une Ferrari bien plus compacte. Rien n’assure au passage que Valtteri Bottas et Kimi Raïkkönen ne viennent pas se mêler à la lutte et prennent les premiers rôles s’ils venaient à réussir une qualification parfaite, tant il est difficile de dépasser sur le Rocher.

Du côté de Red Bull, il faudra constater si le nouveau châssis, qui a fait son apparition en Espagne, permettra de se rapprocher des deux écuries de tête sur un circuit où la puissance moteur n’est pas essentielle. Mais le problème pour générer de l’appui depuis le début de saison n’annihilera-t-il pas les chances de bons résultats de l’écurie autrichienne ?

Autre question, la meilleure écurie indépendante qu’est Force India aura-t-elle la possibilité de prolonger sa série d’entrée dans les points, ininterrompue depuis le début de saison ? Rappelons que Sergio Pérez est sur une suite de 14 courses terminées dans le top 10, et qu’Esteban Ocon a toujours fini dans les points depuis le début de sa première saison complète. La voiture de l’écurie indienne semblant bonne en toute condition, il est tout à fait possible que ce week-end soit l’occasion de marquer de gros points et de distancer Williams au classement des constructeurs.

Justement chez Williams, le Grand Prix pourrait s’avérer difficile. Depuis un certain nombre d’années, les monoplaces de l’écurie de Grove ne sont pas à l’aise sur les circuits en ville, avec des courbes lentes. L’autre donnée qui reste en suspens est de savoir si Lance Stroll pourra continuer son long apprentissage sur un tracé des plus difficiles, surtout pour un débutant. Dans tous les cas, s’il est possible de faire quelque chose en course, l’écurie britannique pourra compter sur l’expérimenté Felipe Massa, qui semble avoir retrouvé une seconde jeunesse, en atteste ses deux sixièmes places glanées depuis le début de la saison.

Concernant les autres équipes de milieu de plateau, il faudra surveiller si Renault continue de progresser dans la hiérarchie grâce à un Nico Hülkenberg qui remplit parfaitement son rôle de leader de l’équipe. Le challenger le plus proche de l’écurie française étant Toro Rosso il sera intéressant de voir si l’écurie italienne aura un niveau suffisant pour rester devant.
Dernière écurie pouvant être considérée dans cette catégorie de performance, Haas. Les problèmes de freins récurrents rencontrés par Romain Grosjean et Kevin Magnussen permettront-ils aux pilotes d’être suffisamment en confiance pour attaquer un circuit où la confiance en sa voiture se doit d’être maximale ?

Enfin, malgré l’absence de Fernando Alonso ce week-end, Monaco est le lieu idéal pour une surprise du nom de Mclaren. L’objectif sera très certainement de marquer quelques points, ce tracé demandant bien plus de châssis que de moteur, tout est possible pour les hommes de Woking, si le moteur tient bon.
Jenson Button sera-t-il dans le coup, lui qui n’a pas conduit la voiture dans des conditions réelles cette saison ?
Chez Sauber, de nouvelles évolutions au niveau du fond plat et des conduites de freins auront-elles la possibilité d’améliorer la performance globale d’une monoplace peu performante avec un moteur dépassé ? Pascal Wehrlein est en tout cas dans une bonne dynamique après une huitième place inespérée en Espagne.

<b>Pour (vraiment) tout savoir…</b>

Comme ce fut le cas en Australie et en Russie, les pneumatiques ultra-tendres à bande violette referont leur apparition dans les rues de la Principauté. Pour compléter la gamme, Pirelli apporte les super-tendres et les tendres et s’attend à une dégradation faible, de quoi faire durer le plaisir avant de repasser par les stands. <a href="/f1/actualite/21967-les-choix-des-pneumatiques-par-pilote-pour-monaco.html" target="_blank" title="">Cette fois</a> les pilotes ont pu effectuer eux-mêmes leur choix du nombre de jeu de pneus par type de gomme.

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Time for one of our favourite <a href="https://twitter.com/hashtag/F1?src=hash">#F1</a> street races! <a href="https://twitter.com/hashtag/MonacoGP?src=hash">#MonacoGP</a> <a href="https://t.co/UDmv2rwHww">https://t.co/UDmv2rwHww</a> <a href="https://t.co/EGSdKr46ps">pic.twitter.com/EGSdKr46ps</a></p>— Pirelli (@Pirelli) <a href="https://twitter.com/Pirelli/status/866720317581832193">22 mai /f1/actualite/21967-les-choix-des-pneumatiques-par-pilote-pour-monaco.html</a></blockquote>
<script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

L’utilisation du DRS sera possible sur la ligne de départ-arrivée, le point de détection est placé dans la courbe qui part de la Piscine pour aller jusqu’au double-droit de la Rascasse.

Côté météo, le soleil sera au beau fixe et les températures seront comprises entre 18 et 23°C sur l’ensemble du week-end, de quoi assurer un bon fonctionnement des pneumatiques sur le bitume monégasque.

<b>N’oubliez pas le programme TV !</b>

Spécificité monégasque, les Essais Libres 1 et 2 se dérouleront le jeudi.

<b>Exceptionnellement le Grand Prix sera également diffusé sur C8, en clair, de quoi réjouir les non-abonnés à la chaîne cryptée ! La retransmission débutera dés 12:00 et la parade des pilotes.</b>

Enfin, cette grande journée de Dimanche se voudra totalement interactive. Comme à l’occasion du premier Grand Prix, vous pourrez ainsi réagir en direct sur notre<b> live audio Youtube</b> en compagnie de notre trio de commentateurs, revenant spécialement à l’occasion de cet événement… incontournable !<b> Le rendez-vous est pris, dés 13h !</b>

<div style="float:left; padding-right:15px; padding-bottom:10px;"><a href="/images/photo/article/f1/f1/actualite/21967-les-choix-des-pneumatiques-par-pilote-pour-monaco.html/programme-tv-monaco.jpg" rel="prettyPhoto