Présentation – GP de Grande-Bretagne : Un rendez-vous avec l’histoire
Si l'incertitude persiste quant au maintien de Silverstone au calendrier après 2018, il nous appartient de nous concentrer sur cette édition 2017 qui va voir une lutte nouvelle à trois pour le titre pilote. Dixième manche de la saison, le Grand Prix de Grande-Bretagne marque le cap de la mi-saison, l'occasion de faire un point pour les équipes, de tester et de prendre du plaisir sur un circuit complet.


« C’est un circuit très sympa, surtout la partie rapide avec Maggotts, Becketts et Chapel. Je pense que ce sera un des circuits les plus excitant à conduire cette année. Avec les nouvelles voitures on va avoir énormément d’appui et de G latéraux dans les virages rapides – qui étaient déjà intéressant avec les anciennes monoplaces. On va passer à un autre niveau et j’ai hâte de découvrir ça. »
Au 10ème Grand Prix de la saison, on ne vous apprendra plus que l’évolution majeure de cette saison concernait l’accroissement de l’aérodynamique des monoplaces. Les pilotes prennent plaisir à (re)découvrir les tracés depuis le 24 mars à Melbourne et le théâtre de Silverstone n’échappera pas à la règle. L’enchaînement des virages 11, 12 et 13 sera encore plus impressionnant cette saison, ce que Romain Grosjean souligne bien.
La première victoire de Ferrari en Formule 1
Au début du championnat du monde Formule 1, en 1950, le circuit de Silverstone accueillait déjà le Grand Prix de Grande Bretagne. Mais il faudra attendre l’année suivante pour que la piste marque encore un peu plus l’histoire, car c’est en effet ici que l’Argentin José Froilan Gonzalez allait offrir la première de ses 227 victoires à la Scuderia Ferrari.
Nul n’est prophète en son pays, mais les Britanniques ont eu à cœur tout au long de l’histoire de la Formule 1 d’aller contre ce dicton. Lewis Hamilton, vainqueur des trois dernières éditions, s’y est imposé à quatre reprises. David Coulthard à remporté deux succès consécutifs à Silverstone en 1999 et 2000 sur McLaren, Nigel Mansell a remporté quatre fois son Grand Prix national. Il remporte même sa première victoire à Brands Hatch, mais dans le cadre du Grand Prix d’Europe en 1985. Mais le recordman de victoire reste un autre Britannique, l’Écossais Jim Clark qui avait 5 succès mais qui doit partager cette statistique avec le Français Alain Prost.
A l’occasion de cette édition 2017, Lewis Hamilton pourrait donc égaler le record de cinq victoires et rejoindre Clark et Prost au sommet des vainqueurs du Grand Prix de Grande Bretagne.
A tea(tle) for three
Avec deux victoires et quatre podiums et malgré un abandon en Espagne, Valtteri Bottas pointe à la 3ème place du championnat avec 15 points de retard sur Hamilton et donc 35 sur Vettel. A l’approche de la mi-saison le Finlandais affiche sa confiance et affirme qu’il n’exclue pas la lutte pour le titre pilote.
Jusqu’à présent le duo d’adversaires Vettel-Hamilton retenait toute l’attention et d’aucun pensait que le nouveau venu chez Mercedes se joindrait à la fête. Si d’aventure le statut de prétendant au titre se confirmait pour Bottas, l’écurie de Brackley devrait faire face à une situation inédite où, en plus d’une lutte externe pour le titre pilote elle devrait également voir revenir le spectre d’une lutte en interne entre ses pilotes comme lors de la saison dernière. Wait and see…
Silverstone est un lieu sacré de l’automobile et son circuit a accueilli la Formule Un depuis ses débuts en 1950. Mais autour de cela, le Grand Prix de Grande-Bretagne est aussi une manche à domicile pour la moitié du plateau. Force India, Mercedes, Renault, Williams et McLaren ont chacune leur base située à moins de 150 kilomètres du circuit, voire sont sur place pour Force India.
Il s’agit donc d’une occasion spéciale pour ces équipes qui ont à cœur de briller à domicile, notamment Williams et McLaren qui sont des entités britanniques. Pour Williams cette édition est d’autant plus spéciale que cette saison l’écurie de Sir Frank Williams fête ses 40 ans, un documentaire paraîtra d’ailleurs prochainement sur l’écurie et son fondateur. Après avoir placé miraculeusement ses deux monoplaces dans les points en Autriche alors qu’elles n’étaient nulle part en qualifications, l’équipe de Grove devrait être plus à l’aise sur la piste britannique avec ses portions rapides.
Pour (vraiment) tout savoir…
Sélection de milieu de gamme – comprenez dureté des composés – de Pirelli pour Silverstone, qui choisit d’apporter les pneus médiums, les tendres et les super-tendres.
Check out the 🇬🇧 shoe selection!#BritishGP #Fit4F1 https://t.co/2EgnQmglCh
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) 4 juillet 2017
L’utilisation du DRS pourra se faire sur deux portions : d’abord entre les virages 5 et 6 – partie séparant les deux zones lentes du tracé – avec un point de détection au freinage de Village (virage 3) ; puis dans la ligne droite des Hangars – entre Chapel (14) et Stowe (15) avec un point de détection à Maggotts (10).
Côté météo, il faudra s’attendre à une situation analogue à l’Autriche avec un ciel chargé en nuages et des températures à peine plus faibles qu’à Spielberg. Le suspens de la pluie devrait tenir les équipes en haleine dimanche après-midi comme la semaine dernière avec des risques de précipitations de plus de 60%, selon AccuWeather.
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