Wolff : « Je crois au karma »

Dans la foulée des qualifications, une déclaration de Toto Wolff a commencé à faire le tour du paddock d’Hockenheim : le directeur de Mercedes aurait déclaré qu’il y avait une « maladie » chez Ferrari alors que les deux monoplaces de la Scuderia ont été clouées au garage par des problèmes techniques au cours de la séance.

Lors du point presse organisé en fin de journée, il a tenu à revenir sur cette déclaration expliquant qu’il s’agissait avant tout d’un problème de traductions puisque le mot utilisé en allemand veut davantage signifier « avoir des problèmes tout le temps ». Il s’est ainsi défendu d’utiliser le mot maladie à propos de n’importe quelle autre équipe : « Ferrari est l’une des équipes les plus importantes en F1, voire la plus importante. Nous recherchons la compétition contre eux. C’est de là que vient la gloire. »

Surtout qu’avant de regarder ce qu’il se passe ailleurs, il est déçu de la performance de sa propre équipe : « Nous sommes arrivés avec un gros package d’améliorations et nous aurions dû être loin devant et nous ne l’avons pas été pendant tout le week-end. Fondamentalement, nous ne sommes pas satisfaits de notre performance. La situation aurait pu être bien différente si Ferrari avait terminé. »

Si Mercedes s’est débarrassé sans combattre de la menace Ferrari, Toto Wolff sait qu’une autre menace est toujours présente : « Elle s’appelle Max Verstappen. La Red Bull est très performante sur des tarmacs durs et avec la chaleur. Max a un très bon rythme de course et gère très bien ses pneumatiques. »

Alors que tout semble sourire à Mercedes le week-end où elle célèbre son 200ème Grand Prix et ses 125 ans en sports automobiles, l’Autrichien craint que cela ne joue des tours à une équipe qui pourrait avoir trop confiance en elle-même : « Tout ce qui pourrait mal se passer va mal se passer lorsqu’on s’habille comme ça, avec tous les amis et famille qui sont là, en étant le sponsor-titre du Grand Prix. » On sentait ainsi dans ses propos qu’il n’avait qu’une chose à l’esprit : revenir à la normale et oublier un peu le côté folklorique du week-end : « Je ne suis pas particulièrement superstitieux mais je crois au karma. C’est sympa d’être un peu différent ce week-end mais maintenant je pense qu’il est temps d’oublier un peu nos tenues amusantes et de faire de notre mieux demain. »

A l’écouter, on oublierait presque que son équipe vient de signer sa huitième pole position en onze courses…

De notre envoyé spécial à Hockenheim