Masi : "Nous avons fait de notre mieux pour assurer la course"

Alors que le départ était prévu à 15h, heure locale, le Grand Prix de Belgique a finalement pu démarrer à 18h17. Un long retard causé par les nombreuses averses torrentielles et une luminosité faible pour les pilotes et l’hélicoptère de secours.

Lors du départ, les pilotes ont alors pu réaliser plusieurs tours derrière la voiture de sécurité, mais les conditions se sont empirées devenant impossible de pratiquer la course provoquant un énième drapeau rouge. Le classement final est resté le même que les qualifications, à l’exception de Sergio Perez qui a terminé dernier à la suite de son accident lors du tour de chauffe avant le Grand Prix. Des demi-points ont été attribués au top 10 après quatre tours exécutés.

Michael Masi, le directeur de course de la FIA, est revenu sur cette journée spéciale, admettant que la météo a finalement gagné la course. « Cela a été longue journée. En fait, nous avons eu le pire de la météo. Les conditions n’ont pas été excellentes tout le week-end. Nous avons eu des moments où nous pouvions lancer quelques tours, mais le temps a un peu eu raison de nous » a admis Masi..

Concernant les pilotes qui ont été amenés aux stands après quelques tours effectués, l’Australien a déclaré que le temps était favorable à ce moment-là avec une légère interruption qui aurait pu rendre la course possible. « C’était pour voir quelles étaient les conditions. Nous sommes en contact permanent avec notre fournisseur météorologique officiel (Météo France, ndlr) et il y avait une fenêtre. Nous avons l’obligation de donner un avertissement de 10 minutes à tout le monde. C’était comme « ok, essayons de voir si nous pouvons trouver cette fenêtre » et un certain nombre d’équipes ont dit la même chose », a-t-il expliqué.

Impossible de déplacer le Grand Prix à lundi

Le choix de reporter le Grand Prix au lendemain a aussi été évoqué. Cependant, il n’était pas possible selon Masi. Les conditions météo n’étaient toujours pas favorables et « du point de vue de la FIA et la F1, la sécurité est primordiale pour les pilotes, les équipes et tous les spectateurs », a-t-il déclaré.

Il se dit déçu pour toutes les personnes impliquées et espère en retirer des leçons pour l’avenir en essayant de trouver des solutions possibles. « C’est évidemment décevant pour toutes les personnes impliquées que nous n’ayons pas pu parcourir toute la distance. Nous avons fait de notre mieux pour donner toutes les opportunités, mais au moins, nous avons obtenu quelque chose ». Difficile de dire si le résultat final est celui voulu par tous. Ce qui est sûr, c’est que cette journée restera gravée dans les mémoires comme étant le Grand Prix le plus court de l’histoire de la Formule 1.