Grand Prix d’Emilie-Romagne – Le top/flop de la rédaction
Nous avons vécu un Grand Prix d'Imola à rebondissements. Si Red Bull a su sortir une prestation parfaite, il est loin d'en être de même pour bon nombre de leur concurrent. Voici le Top/Flop de la rédaction après ce week-end à Imola.


Il s’est passé tellement d’évènements en piste lors de ce week-end, qu’il y aurait beaucoup de chose à dire. Nous axons ici sur les trois plus grosses satisfaction et les trois plus grosses déceptions.
Flop 3
- Les pilotes de la Scuderia Ferrari
- Daniel Ricciardo se cherche toujours
- Mick Schumacher peine à convaincre
La plus grosses déception vient très clairement du camp italien. Certes, leur auto n’avait pas évoluée depuis le précédant Grand Prix, mais la Ferrari reste la monoplace à battre en ce début de saison.
C’est tout d’abord un Carlos Sainz sous pression qui loupe sa qualification. Heureusement pour lui la course Sprint lui permet de remonter quelques places, plutôt que de s’élancer 10ème dimanche. Malheureusement, le pilote espagnol est la victime au premier tour d’un Daniel Ricciardo un peu trop optimiste. Un nouveau week-end blanc (ou noir) qui ne va sûrement pas lui apporter la confiance dont il a besoin pour rivaliser avec son coéquipier.
De son côté, Charles Leclerc qui a fait le plus dur au départ de la course sprint, fini celle-ci avec du graining et doit concéder la première place à Verstappen. Une première défaite.
En course, il loupe son départ, et malgré 50 premiers tours solides, son rythme est inférieur à celui des pilotes Red Bull.
A vouloir absolument récupérer au moins la seconde place, il commet l’irréparable et perd le podium qui lui était acquis. Avec beaucoup de chance il termine malgré tout 6ème et sauve quelques points qui pourraient s’avérer être décisifs en fin d’année.
Quels week-end à domicile laborieux pour les rouges !
Un peu comme chez Carlos Sainz, on devine de la frustration dans le comportement de l’Australien.
Régulièrement battu par Lando Norris en 2021, la situation se répète en 2022. Le natif de Perth éprouve le plus grand mal à exploiter au mieux sa McLaren et devient brouillon.
Certes les conditions météo à Imola étaient piégeuses, mais il ruine la course de Sainz, la sienne, et par ricochet celle de Fernando Alonso.
Si l’an passé nous ne pouvions rien dire de ses performances tellement son auto était loupée. En 2022 la donne différente.
L’auto est bien née, le moteur Ferrari est performant, et surtout son équipier Ian Magnussen prouve que la Haas peut se battre à chaque course pour ramener de gros points.
Certes, l’Allemand est une victime collatérale de l’accrochage entre Sainz et Ricciardo, cependant, depuis le début de saison son rythme est constamment plus lent que celui de son équipier danois.
Que ce soit en qualifications ou en course, Mick Schumacher peine à concurrencer Magnussen. Il doit faire bien mieux s’il souhaite conserver une chance d’être embauché par Ferrari dans un futur proche.
Top 3
- Le week-end de la reconquête pour clan Red Bull
- Lando Norris n’en demandais pas tant !
- George Russell prend l’ascendant sur Lewis Hamilton ?
C’est un week-end parfait pour les Autrichiens qui s’est concrétisé par un magnifique et mérité doublé. Le premier depuis… 2012 !
Nous avons retrouvé un clan complet soudé et tout en gestion.
Malgré son départ « loupé » en course sprint, Max Verstappen a pris le temps de construire sa remontée pour vernir dépasser Leclerc en fin de course.
Il s’est ainsi facilité la tâche pour dimanche. Le pilote hollandais n’a d’ailleurs jamais été inquiété tout au long de ces 63 tours.
Sergio Perez a su profiter du départ manqué du monégasque pour concrétiser un doublé bienvenue après trois premières courses compliquées pour Red Bull.
Un maestria bien orchestrée en terre italiennes qui a porté un grand coup au moral des troupes de la Scuderia Ferrari.
Comme l’an passé nous retrouvons le pilote britannique sur la troisième marche du podium. Il s’est de nouveau illustré dans des conditions délicates et humides. Son podium est d’autant plus reluisant que son équipier termine en queue de peloton.
McLaren a su redresser la barre suite à un début de saison loupé et laissant planer un gros doute quant au possibilité d’améliorations de la monoplace.
Heureusement que Lando Norris est là pour redonner confiance à toute équipe.
En tous cas, le pilote britannique à l’air de moins souffrir de sa Mercedes que son champion du monde d’équipier.
Il termine à une brillante mais inespérée quatrième place. George Russell a sûrement su tirer profit des saisons compliquées vécues chez Williams.
Clairement, c’est aujourd’hui le pilote qui a fait la différence. Quand on voit tout le mal qu’a eu Lewis Hamilton tenter de dépasser Pierre Gasly, on ne peut que féliciter son équipier.