Pirelli annonce ses choix de gommes pour Bakou

Pirelli a annoncé ses choix de gomme pour Bakou. Comme à Monaco ce sont les trois composés les plus tendres qui seront fournis aux équipes : les C3 (durs), C4 (mediums) et C5 (tendres). Un choix que le manufacturier italien explique par la voix

« Jusqu’à l’arrivée de Jeddah, Bakou était le circuit urbain le plus rapide de l’année. Mais les exigences de ce circuit urbain sont encore relativement faibles, car aucun des virages ne demande une énorme quantité d’énergie aux pneus en raison des faibles niveaux d’abrasion et des charges latérales contenues – ce qui signifie que nous pouvons avoir la même nomination que Monaco ». justifie Mario Isola, le directeur de Pirelli Motorsport dans un communiqué.

« Ceci étant dit, les vitesses élevées en Azerbaïdjan imposent toujours une certaine demande aux pneus. » poursuit Isola. « Le point principal est la traction, et trouver le bon équilibre entre les essieux avant et arrière est le principal défi pour toutes les équipes : il faut avoir suffisamment de chaleur dans les pneus avant pour générer de l’adhérence, malgré les longues lignes droites qui les refroidissent, mais pas trop de chaleur à l’arrière, sinon il est facile de les surchauffer dans les zones de traction. »

« La température de la piste est également irrégulière à Bakou, c’est donc au final un circuit assez spécifique avec quelques défis techniques différents, qui sont néanmoins les mêmes pour tous. » conclut l’Italien.

La jurisprudence de l’édition 2021

Les choix de Pirelli sont les mêmes que l’an passé où les trois gommes les plus tendres avaient étaient choisies. Mais lors du dernier Grand Prix, Lance Stroll puis Max Verstappen, leader de la course, avaient connu des crevaisons sur leurs pneus arrière gauche. Malgré que les deux pilotes chaussaient la gomme dure, leurs pneumatiques avaient explosés de manière incompréhensible en pleine ligne droite.

Pirelli avait alors été pointé du doigt par les équipes, et une enquête avait été menée par la manufacturier italien qui avait établi « qu’il n’y avait pas de défaut de production ou de qualité sur aucun des pneus, ni aucun signe de fatigue ou de délamination. Les causes des défaillances à l’arrière gauche sur les voitures d’Aston Martin et Red Bull ont clairement été identifiées. Dans chacun des cas, il s’agissait d’une rupture circonférentielle sur le flanc intérieur, qui peut être liée aux conditions de roulage du pneu, bien que les paramètres de départs prescrits (pression minimale et température maximale des couvertures chauffantes) aient été respectés. »

Depuis, de nouveaux contrôles ont été mis en place sur les pneumatiques pour éviter de reproduire les incidents de l’an passé. Les pneus sont en plus très différents puisqu’ils sont passés de 13 à 18 pouces cette saison.