Christian Horner et Torger Wolff comparent leur manière de gérer deux pilotes en lutte pour le titre
Ce vendredi en conférence de presse, Toto Wolff et Christian Horner ont été interrogé sur la gestion d'un championnat lorsque deux coéquipiers se battent pour le titre. Voici leur point de vue.


Durant les 8 titres consécutifs de Mercedes, Toto Wolff a du gérer une monoplace parfois plus dominante que ses concurrentes. La lutte pour le titre s’est alors jouée entre ses deux pilotes et seulement ses deux pilotes. C’était le cas notamment en 2016 où la lutte était féroce entre Rosberg et Hamilton.
Un retour sur 2016 et la lutte Hamilton-Rosberg
Une bataille entre coéquipiers n’est jamais synonyme de repos pour les directeurs d’écuries. Pour Toto Wolff, Team Principal de Mercedes, la gestion peut être compliquée « parce que les deux pilotes essaieront évidemment de toujours sentir qu’ils sont traités de manière juste et équitable, tout en essayant d’avoir un avantage. » a-t-il dit en conférence de presse. Mais pour l’Autrichien, le poids de l’équipe reste important dans la lutte de deux coéquipiers. « Je pense que dans notre équipe, il était important de maintenir beaucoup de transparence et de clarté, de discuter des choses avant d’aller courir le dimanche. Fixer des limites. »
« Et à la fin, les deux pilotes, même Nico et Lewis, ont respecté l’opinion de l’équipe, tout en reconnaissant qu’ils se battent entre eux. En remontant dans le temps, il y a des choses que j’aurais probablement faites différemment en 2016, en particulier, mais l’équilibre est juste entre le fait d’accepter que ces deux gars sont en course pour un championnat, et que c’est dans le même garage. Et en même temps, ils font partie d’une structure plus large. Je pense que ce n’est pas toujours facile, parce que ce sont des animaux très compétitifs. »
Un problème de luxe pour Christian Horner
Christian Horner de son côté s’est également retrouvé dans cette situation par le passé et se retrouve de nouveau dans cette situation cette saison, alors que Perez et Verstappen n’ont que 6 points d’écarts après 4 courses en 2023.
« On fait tout ce que dit Toto, mais un peu mieux. Non, écoutez, je pense que c’est un problème de luxe, tout d’abord. Je pense que n’importe quel directeur d’équipe dans la voie des stands souhaiterait avoir ce problème. Et c’est quelque chose que nous avons déjà vécu. » explique le directeur de Red Bull Racing.
« Et je pense que la chose la plus importante, comme le mentionnait Toto, est de s’assurer que la paranoïa ne s’installe pas et que les deux pilotes sont traités de la même manière. Vous vous donnez beaucoup de mal pour assurer l’égalité, au point de savoir qui sort le premier du garage chaque week-end, vous savez, c’est alterné. Il y a même une alternance dans le débriefing pour savoir qui parle en premier. » a dit Horner en conférence de presse.
Toutefois, pour le directeur de Red Bull, c’est une affaire de course, qui ne dépend pas toujours de choses prévisibles. Il rappelle également l’importance de la fiabilité dans la lutte pour le championnat.
« Mais vous savez, c’est la course, c’est la Formule 1, et parfois quelque chose se produit, comme une voiture de sécurité ou un arrêt aux stands, et vous ne pouvez pas contrôler tous les aspects de ce sport. Il y a toujours des variables » précise-t-il. « Et je pense que tant que les pilotes savent qu’ils ont tous les deux les mêmes chances et que tout dépend de ce qu’ils font sur le circuit, c’est là que vous voulez que cela se passe, et non pas que la fiabilité, par exemple, joue un rôle clé dans la lutte pour le championnat entre vos deux pilotes au sein de votre propre équipe. »