Grand Prix de Belgique : Le Tops/Flops de la rédaction
Des Red Bull qui continuent de battre des records, des français qui font le spectacle et une Ferrari à la faute. Comme après chaque Grand Prix, la rédaction de MotorsInside vous présente son Tops/Flops.


Les TOPS
13, un chiffre porte-bonheur pour Red Bull
Quoi de mieux qu’une 13ème victoire consécutive pour conclure en beauté cette première partie de championnat avant de partir en vacances ? Auteur d’un bon premier tour, Sergio Pérez a rapidement pris le dessus sur le poleman Charles Leclerc pour prendre les commandes de ce Grand Prix de Belgique. Un peu plus loin, parti de la 6ème place, Max Verstappen a une nouvelle fois montré à tous qu’il évoluait dans une catégorie à part. Dans les échappements de son coéquipier dès le 15ème tour, il lui en aura fallu seulement deux de plus pour prendre le dessus sur le pilote mexicain. Une nouvelle masterclass pour le Néerlandais qui a collé près de 25 secondes à Pérez sous le drapeau à damiers. Ni la pluie, ni les quelques tensions avec son ingénieur n’auront gêné Verstappen dans sa route vers un 45ème succès en F1. Red Bull repart de Spa avec un 27ème doublé en F1.
La course solide de Charles Leclerc
Poleman après la pénalité de Verstappen, Charles Leclerc n’a rien pu faire pour contenir les intouchables Red Bull. 3ème pendant la majeure partie de la course, le Monégasque a évolué loin de la tête mais avec suffisamment de marge sur ses poursuivants pour assurer son 3ème podium de la saison (hors Sprint). Leclerc confirme que lorsque les planètes sont alignées chez Ferrari, que la stratégie suit et que les arrêts de déroulent à la perfection, il reste une valeur sûre de la grille qui peut lutter à la régulière pour les podiums lors de chaque Grand Prix. Quand son coéquipier Carlos Sainz commet des erreurs, Leclerc fait une course propre et en profite même pour dépasser le Madrilène et George Russell au championnat et grimper à la 5ème place.
Chez Alpine, la piste fait oublier les remous en coulisses
Le week-end avait pourtant commencé de manière très particulière chez Alpine. Alors qu’un grand ménage est en cours au sein de la direction et du Top Management de l’écurie française, les pilotes des monoplaces bleus n’ont pas semblé perturber lors de ce Grand Prix de Belgique. Après la troisième place de Pierre Gasly lors du Sprint de samedi, lui et Esteban Ocon ont assuré le spectacle au coeur du peloton. Auteurs tous les deux de très belles manoeuvres de dépassements, par exemple sur Albon pour Gasly et sur Tsunoda pour Ocon, les deux normands ont montré que s’il y avait quelque chose à ne surtout pas changer à Enstone, c’était bien les pilotes. Le natif d’Evreux a été récompensé par les points de la 8ème place tandis que celui de Rouen a échoué à quelques secondes du Top 10. Avec un déficit de 47 points sur la 5ème place détenue par McLaren au championnat constructeurs, Alpine sait déjà que beaucoup de travail l’attendra au moment de la reprise fin août à Zandvoort.
Les FLOPS
Une erreur qui coûte chère pour Carlos Sainz
Partir 4ème depuis la grille à Spa-Francorchamps ne garantit pas un podium mais permet d’avoir de grandes chances d’accrocher un excellent résultat. Carlos Sainz pouvait ainsi espérer accrocher un Top 5 en Belgique surtout lorsque l’on voit le rythme affiché par Charles Leclerc tout au long de la course. Pourtant, le pilote espagnol a tout gâché dès le virage de la Source. En voulant éviter Hamilton sur sa gauche, Sainz s’est rabattu sur la McLaren d’Oscar Piastri, endommageant le flanc droit de sa Ferrari. Même si les torts peuvent être partagés dans la manoeuvre, le pilote de la monoplace numéro 55 a anéanti ses chances de bon résultat après seulement quelques mètres de course. De quoi mettre encore plus la pression sur son baquet alors que des noms commencent à circuler pour remplacer celui qui court chez les Rouges depuis 2021.
Lance Stroll toujours pas au niveau de sa monoplace
Lors que l’on jette un oeil aux classements des deux championnats, inutile de prendre une calculette pour comprendre le gouffre qui sépare Fernando Alonso et Lance Stroll au nombre de points. Alors que nous avons basculé dans la deuxième moitié de la saison, le pilote espagnol a tout simplement marqué les trois quarts des points récoltés par Aston Martin depuis Bahreïn. S’il peut encore viser une place sur le podium final et qu’il se bat avec les Mercedes et les Ferrari, son coéquipier canadien lutte au coeur du peloton pour accrocher des Top 10. L’écurie de Silverstone a prouvé depuis le début de la saison qu’elle possédait une monoplace rapide, fiable et à l’aise sur tous les types de tracé ; ce Grand Prix de Belgique l’a une nouvelle fois prouvé. 9ème sous le drapeau à damiers avec moins d’une seconde d’avance sur l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda, une remise en question s’impose pendant la trêve pour ne pas être désigné comme responsable de la probable perte du podium de son équipe au championnat constructeurs.
McLaren gâche une belle occasion de gros résultat
Auteure de trois podiums consécutifs, Sprint compris, McLaren pouvait aborder ce Grand Prix de Belgique avec beaucoup d’ambitions. 5ème et 7ème sur la grille de départ, Oscar Piastri et Lando Norris pensaient pouvoir lutter au moins pour un Top 5, au mieux pour un podium. Le premier tour a pourtant vite effacé ce scénario idéal. Endommageant son aileron avant après un contact avec Carlos Sainz, Piastri a été contraint à l’abandon. Dommage alors que le week-end avait débuté par une très belle deuxième place lors du Sprint de samedi. Parti avec une monoplace réglée pour une piste humide, Norris a lui semblé subir les assauts de ses adversaires lors de la première partie de la course. Il aura fallu attendre son dernier relais et son passage aux pneus tendres pour se relancer et remonter jusqu’à la 7ème place. Une maigre consolation pour une équipe qui s’était affirmée comme la deuxième force du plateau derrière Red Bull lors des dernières courses.