Interlagos, un circuit historique et vallonné

Interlagos accueille ce week-end la dernière étape du treaple header sur le mythique Autodromo José Carlos Pace. La rédaction de Motors Inside vous résume tout ce qu’il faut savoir sur ce tracé.

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Interlagos, un circuit historique et vallonné

Après Austin et Mexico City, la F1 fait donc escale en Amérique du Sud pour la 20e manche du championnat, la dernière sous format Sprint.

Un circuit vallonné et historique

L’Autodromo José Carlos Pace, construit dans la banlieue de São Paulo est l’un des circuit les plus ancien du championnat du monde de F1. Si la compétition y a roulé pour le première fois en 1972, le tracé, lui, existe depuis 1938.

En 1981, Interlagos perd l’organisation du Grand Prix qui est délocalisé à Jacarepagua pendant neuf ans. Pendant ce temps, la piste est profondément modifiée pour répondre aux nouvelles normes de la F1. Côté infrastructures, on y construit des stands et une tour de contrôle pour qu’en 1990, le circuit retrouve enfin la Formule 1.

Les pilotes devront parcourir 71 tours, soit 305,879 km, sur cette piste mythique, située entre deux lacs artificiels. Rare circuit dans le sens anti-horaire, leur cou sera mit à rude épreuve. Réputé pour être très vallonné, le tracé brésilien est également particulièrement sinueux.

La voie des stands annonce déjà la couleur puisqu’elle est en montée jusqu’en premier virage qui s’avère palpitant. Large, il est propice aux dépassements. S’enchaînent ensuite deux virages avec des angles et longueurs différents.

Mais le virage le plus redouté est évidemment celui de Ferradura, que les pilotes doivent grimper à l’aveugle. Et ce n’est qu’un avant-goût de ce qui les attend ensuite puisque le deuxième secteur est particulièrement technique. Sur un total de 15 virages, il en possède, à lui seul, pas moins de huit.

Le choix Pirelli

Comme à Austin, Pirelli apporte à Sao Paulo les gommes C2 à C4. Un choix de pneus de milieu de gamme qui s’explique par le caractère rugueux de la piste.

« Interlagos a un peu de tout, avec des virages à basse et moyenne vitesse, et les voitures ont un niveau élevé de force portante. Les forces agissant sur les pneus sont raisonnablement équilibrées.

L’asphalte lui-même présente un niveau élevé de rugosité : typique des pistes permanentes ayant une longue histoire derrière elles. La dégradation est principalement thermique, c’est pourquoi les composés C2, C3 et C4 ont été choisis. Une stratégie à deux arrêts est la plus probable. »

Déjà sacré champion du monde, Max Verstappen est une nouvelle fois le grand favori du week-end mais c’est plutôt la place de vice champion qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Obligé d’abandonner après un accrochage avec Charles Leclerc, chez lui, à Mexico, Sergio Pérez pourrait bien se faire piquer la seconde place par Lewis Hamilton.

Au classement constructeur, Ferrari affiche 22 points de retard sur Mercedes et espère toujours s’emparer de la deuxième place au championnat. Mais attention à George Russell. Vainqueur l’année dernière, le pilote s’était montré très à l’aise sur le circuit d’Interlagos. Peut-il réitérer l’exploit cette année et permettre à Mercedes de sécuriser sa place ? Réponse samedi dès 19h30 pour suivre la course Sprint.

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