Le Circuit d’Albert Park fête sa 27e année en F1

Le Grand Prix d’Australie est apparu au calendrier de la Formule 1 en 1996, remplaçant ainsi la ville d’Adélaïde qui organisait auparavant la course. Pendant de nombreuses années, l’épreuve s’est tenue en ouverture de la saison, faisant ainsi office de baptême du feu pour de nombreux pilotes renommés, tels que Lewis Hamilton et Max Verstappen. Ce dernier a même écrit l’histoire en devenant le plus jeune pilote à participer à une course de F1 sur ce circuit en 2015, à seulement 17 ans.

Les débuts sensationnels de Mark Webber en 2002 restent également gravés dans les mémoires, alors qu’il décrochait une impressionnante 5e place pour ses premiers tours de piste en F1, porté par le soutien enthousiaste du public.

Le Grand Prix de Melbourne aurait pu se dérouler en pleine nuit. Bernie Ecclestone avait envisagé de transformer le Grand Prix en une course nocturne pour attirer davantage de spectateurs. Cependant, l’idée a été abandonnée car le coût de l’éclairage aurait été prohibitif pour l’Australian Grand Prix Corporation. Ainsi, la course continue de se dérouler sous les rayons du soleil australien

Des nouveaux changements

Depuis 2022, le circuit d’Albert Park a été repensé pour offrir aux pilotes une expérience de course plus intense et rapide. Plus court de 28 mètres, le circuit propose des virages élargis, notamment aux virages 1 et 6, permettant aux pilotes d’atteindre des vitesses impressionnantes. Une nouvelle ligne droite d’1,3 km a été ajoutée après la suppression de la chicane des virages 9 et 10, offrant ainsi aux pilotes la possibilité de dépasser les 330 km/h. Aussi, la voie des stands a été élargie pour permettre une limite de vitesse accrue, passant de 60 à 80 km/h.

Avant ces changements, Max Verstappen avait relevé quelques diffilcultés à ce circuit  : « L’Albert Park n’est pas le circuit le plus facile pour doubler, nous ferons de notre mieux mais les lignes droites ne sont pas assez longues et beaucoup de virages menant aux lignes droites sont à 90 degrés, ce qui rend les dépassements compliqués » expliquait Max Verstappen en 2018 au micro de Red Bull.

Après cette adaptation, la plupart des pilotes sont unanimes, ces modifications font du bien  : « Nous avons été autorisés à livrer nos idées et nos suggestions. Nous n’étions peut-être pas tous alignés sur les mêmes idées, mais je pense que le but était d’améliorer le spectacle le dimanche. C’est ce que j’avais en tête lorsque j’ai donné mon avis. Nous avons donc vraiment essayé d’exploiter certaines zones pour permettre plus d’aspiration et offrir plus de chances de dépassement au freinage. », a déclaré Daniel Ricciardo à la chaîne Youtube F1 Australian Grand Prix. » Damon Hill a quant à lui, exprimé quelques réserves  : « J’ai dit par le passé que le circuit avait besoin de plus gros stops, des grosses zones de freinage, mais ils l’ont rendu plus ouvert et très rapide » a déploré l’ex pilote pour racingnews365. Néanmoins, il ajoute  : « Je l’adore. Il me fait un peu penser à une piste de kart, assez glissante. Il n’y a pas beaucoup de force G dans les virages, mais c’est assez piégeux. »

Un circuit agréable pour les pilotes

Pour les pilotes ou les fans de Formule 1, le circuit de Melbourne est l’un des joyaux du calendrier de la Formule 1. Lors d’une interview pour Red Bull, Sergio Pérez avait déclaré son amour pour ce lieu  : « C’est une ville fantastique. L’une de mes favorites. Je vous recommande d’aller courir ou faire du vélo pour en profiter autant que vous pouvez. ».

Le Grand Prix d’Australie est souvent le premier pas vers la conquête d’un titre de champion du monde. Pas moins de 13 des 24 vainqueurs du Grand Prix de Melbourne ont par la suite accédé à la plus haute marche du podium en fin de saison. Ce succès inaugural peut changer le cours d’une carrière, comme en témoigne la victoire de Sebastian Vettel en 2011, qui a marqué le début d’une saison victorieuse pour Red Bull Racing.

Depuis 2022, c’est le pilote monégasque Charles Leclerc, qui détient le record du tour en 1 min 20 s 260.