F1

Le Congrès américain interpelle Liberty Media sur le refus de faire entrer Andretti en F1

Une douzaine de membres du Congrès américain ont interrogé Liberty Media à propos du refus de la candidature de Mario Andretti sur la grille de Formule 1, dans un futur proche.

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Mario Andretti souhaite toujours voit son équipe arriver en F1
© Andrew Connell / Mario Andretti souhaite toujours voit son équipe arriver en F1

Nouveau tournant dans la saga opposant la Formule 1 et Mario Andretti. Si jusque là le combat se faisait de manière interne à la F1, cette fois l'histoire a pris une dimension plus importante, puisque le Congrès américain lui-même, s'est emparé de l'affaire.

Le représentant républicain du Michigan, John James, qui représente une région associée à General Motors, a participé à une conférence de presse devant le Capitole des États-Unis à Washington, mercredi, aux côtés de Mario Andretti, champion du monde de Formule 1 en 1978 et propriétaire de l'équipe Andretti Global.

Formula One Management, dont Liberty est propriétaire, a rejeté l'offre d'Andretti car son « processus d'évaluation a établi que la présence d'une 11ème équipe ne fournirait pas à elle seule de valeur au championnat » et mettrait une pression financière inutile sur les organisateurs actuels de courses.

Avec 11 autres membres du Congrès, John James a envoyé une lettre demandant des explications à Liberty Media. Ils ont fait part de « leur inquiétude » face à de potentielles « actions anticoncurrentielles qui pourraient empêcher deux entreprises américaines, Andretti Global et General Motors (GM) de se produire et de concourir en Formule 1»

Un soutien de taille pour Andretti

Il a également remis en question le fait que FOM laisse la possibilité à Andretti de saisir la 11ème place, à partir de 2028 pour s'assurer de recevoir plus d'argent si la F1 poursuit son expansion commerciale rapide. « En observant de l'extérieur, on peut se demander : s'agit-il d'une prise d'argent ? », a-t-il déclaré à NBC News. « On peut se demander : la Formule 1, Liberty Media, repousse-t-elle l'échéance pour obtenir une meilleure affaire pour elle-même, afin de passer de 200 millions de dollars à 1 milliard de dollars prélevés à Andretti-Cadillac. Entre-temps, l'engagement a été montré par Andretti-Cadillac, je pense, à hauteur de millions de dollars par mois en préparation pour répondre à toutes les normes de conformité. »

« Nous espérons pouvoir résoudre cela pour faire des affaires ensemble dans notre intérêt mutuel, mais surtout pour l'Amérique. Mais sinon, nous obtiendrons des réponses à nos questions. Parce que nous avons l'obligation de protéger le consommateur américain, de protéger les entreprises américaines, et c'est notre première allégeance. Et ceux qui cherchent à en profiter seront tenus pour responsables. Ce n'est pas seulement soutenir Andretti. Il s'agit de soutenir les Américains. »

Le représentant a soulevé la question auprès du président du Comité judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis, Jim Jordan, ce qui pourrait entraîner un examen plus approfondi du refus de la place d'Andretti sur la grille en appelant les dirigeants de Liberty à s'expliquer devant le gouvernement.

« Nous avons montré que nous étions prêts »

Mario Andretti, 84 ans, a déclaré au sujet de l'affaire de son équipe : « Nous avons fait tout ce qui nous a été demandé. J'ai fièrement représenté les États-Unis dans ma carrière en F1. Mes moments les plus fiers ont été debout sur le podium avec l'hymne national américain qui jouait. »

« La F1 est devenue très présente maintenant aux États-Unis avec trois courses, ce qui est sans précédent. Nous avons montré que nous étions prêts avec tous les outils disponibles, avec des partenaires fantastiques à nos côtés. »

« Il ne nous reste plus qu'à obtenir le feu vert. Donnez-nous un feu vert et laissez-nous faire notre travail. Nous sommes les seuls candidats approuvés par la FIA pour la Formule 1, et nous n'avons plus qu'une seule étape à franchir. »

Il s'est dit satisfait de recevoir ce soutien de poids. « Nous sommes reconnaissants envers les membres bipartisans du congrès pour leur soutien face à ce comportement anti-concurrentiel », explique l'équipe dans un communiqué. « Nous restons impliqués pour faire débuter la première équipe et le premier motoriste basés aux États-Unis en F1, et à offrir aux passionnés américains une équipe à soutenir. Nous espérons un dénouement rapide pour qu'Andretti Cadillac puisse être approuvé sur la grille en 2026. »

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