Hülkenberg estime que Seidl a été « un facteur déterminant » pour signer avec Audi

La semaine dernière, Audi a fait son premier pas sur le marché des transferts de F1 en signant Nico Hülkenberg pour un contrat pluriannuel. Cela signifie qu’il quittera l’équipe Haas à la fin de la saison 2024.

Des discussions étaient en cours depuis le milieu de l’année 2023 pour une éventuelle arrivée de Hülkenberg chez Sauber pour cette saison avant qu’il ne continue pour une deuxième année avec Haas.

Andreas Seidl était alors le directeur d’équipe de l’équipe Porsche LMP1, dont Hülkenberg a rejoint pour deux manches en 2015 à Spa et au Mans. Il a remporté la manche au Mans aux côtés de Nick Tandy et Earl Bamber.

Interrogé sur l’importance de Seidl pour l’inciter à rejoindre Sauber avant le Grand Prix de Miami de ce week-end, Hülkenberg a répondu que : « Oui. Il est le facteur déterminant là-dedans. L’un des décideurs, l’une des principales personnes clé dans la direction chez Audi. Donc, bien sûr, ça vient de lui. Et c’est quelqu’un de très direct et franc avec moi. »

2020, une occasion manquée

Nico Hülkenberg a ensuite raconté un moment de sa relation avec Seidl, notamment une conversation lors de la saison 2020, lorsque le pilote allemand était sans baquet après avoir été écarté par Renault à la fin de l’année précédente et que Seidl était alors le patron de l’équipe McLaren.

« Je me souviens de 2020 lorsque il y avait l’épidémie de COVID avant le début de la saison, et je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire », a expliqué Hülkenberg. « Mais je me souviens l’avoir appelé et l’avoir vu. Il était chez McLaren à l’époque. »

« J’ai dit : Andy, comment ça se présente ? Y a-t-il peut-être une chance pour moi ? Et il a répondu directement : Non, ne te fais même pas d’illusions. Ça n’arrivera pas. Cette fois-ci, des années plus tard, c’était différent. Il était très désireux de me signer et de m’avoir. »

Au Hard Rock Stadium jeudi, Hülkenberg s’est également souvenu de sa saison précédente chez Sauber en 2013, qui était un « ensemble de circonstances très différentes », que beaucoup considéraient alors comme un prélude à un transfert chez Ferrari, qui fournissait des moteurs à Sauber, mais qui n’est jamais venu.

« Avec chaque équipe pour laquelle j’ai travaillé et couru, je n’ai jamais eu de problèmes avec l’équipe, avec les mécaniciens, avec les ingénieurs, j’ai toujours apprécié de travailler avec tous les membres de l’équipe et de travailler ensemble en poussant pour la performance. »