Red Bull ne s’inquiète pas du temps passé par Verstappen dans son simulateur
Cinquième à l'arrivée du Grand Prix de Hongrie, le Néerlandais a semblé agacé tout le week-end, peut être lié à un manque de sommeil qui décuple cette frustration. Red Bull a toutefois rapidement démenti cette possibilité.


Le pilote néerlandais a vécu un Grand Prix décevant avec seulement 10 points marqués malgré de nombreuses évolutions sur sa RB20. Il s’est d’ailleurs à de nombreuses reprises plaint du comportement de sa voiture au niveau des freins, expliquant que la monoplace ne tournait pas bien et de la performance de sa voiture, incapable de suivre les deux McLaren. Dès samedi, à l’issue des qualifications, il avait haussé le ton en demandant à son équipe de « se réveiller » pour ne pas se laisser distancer par l’écurie de Woking.
Un Verstappen contrarié qui a tenté de passer ses nerfs derrière un volant, mais sur un jeu virtuel. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, il a roulé sur le jeu de simulation de course iRacing pour les 24 heures de Spa-Francorchamps. Sans doute pris par l’adrénaline et son habituel esprit de compétition, le triple champion du monde néerlandais est resté éveillé jusqu’à 3 h 30 du matin avant de laisser sa place à un de ses coéquipiers, en l’occurrence le Portugais Diego Pinto.
Il n’en fallait pas plus pour agiter les médias qui ont rapidement pris cela comme la preuve de la nervosité supplémentaire du pilote néerlandais tout au long du week-end hongrois. Agacement que l’on n’avait plus l’habitude de voir chez le Néerlandais, désormais menacé à l’avant de la grille. Des rumeurs qui ont toutefois été balayées par Helmut Marko, soulignant que son pilote avait déjà effectué une course virtuelle lors d’un week-end de course et que cela ne l’avait pas affecté puisqu’il s’était imposé le lendemain.
« Il est resté éveillé encore plus longtemps à Imola, je ne sais pas combien d’heures de sommeil, il avait, et il a gagné la course (les 24h du Nürburgring virtuelles). Max a un rythme différent du mien ou des autres et l’heure à laquelle il s’est couché n’a rien d’extraordinaire pour lui. Il a son quota de sommeil. Il l’a eu comme d’habitude. C’est des inepties donc de dire qu’il s’est réveillé de mauvaise humeur. »
Le directeur de l’écurie autrichienne, Christian Horner, a également tenu à clarifier la situation, expliquant que le Néerlandais travaille beaucoup dans le simulateur en plus de ces courses virtuelles.
« Je pense que les gens tirent des conclusions trop vite, mais Max sait ce qui est nécessaire pour lui en termes de charge et nous faisons confiance à son jugement à ce sujet. Il sait ce qu’il faut pour conduire une F1 en Grand Prix, pour gagner des Grand Prix et être champion du monde. Et nous travaillons toujours en équipe. Quant aux discussions sur la façon de s’améliorer, elles ne se feront jamais par le biais des médias. »
Pour Red Bull, l’exaspération de son pilote n’est pas due à son temps passé dans son simulateur pour participer à des courses d’endurance virtuelles mais sans doute au regard des performances de sa voiture, qui ne lui permet plus d’enchaîner les victoires et d’être aussi serein qu’en début de saison. Avec les contre-performances de Pérez, la situation de Red Bull n’est pas franchement idyllique et l’écurie va devoir travailler et s’améliorer pour ne pas voir McLaren les devancer au classement des constructeurs à l’issue de la saison.