Présentation du Grand Prix du Mexique : la F1 face au défi de l'altitude

F1. Une semaine après les États-Unis, la Formule 1 traverse la frontière pour se rendre à Mexico et à son Autódromo Hermanos Rodríguez pour le Grand Prix du Mexique. Celui-ci se distingue par son altitude élevée, qui réduit l'appui aérodynamique et complique le refroidissement des moteurs. Voici tout ce qu'il faut savoir sur cet altiplano de la vitesse.

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Lauréat des trois dernières éditions (2021, 2022 et 2023) du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen y est le recordman du nombre de victoires (5, avec 2017 et 2018).
© Red Bull Content Pool / Lauréat des trois dernières éditions (2021, 2022 et 2023) du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen y est le recordman du nombre de victoires (5, avec 2017 et 2018).

Le show texan laisse place à la fiesta mexicaine ce week-end pour la vingtième manche du championnat de F1 2024. Depuis son retour en Formule 1 en 2015, le Grand Prix du Mexique ne déçoit que rarement. Les allées du circuit sont envahies chaque jour par des milliers de supporters.

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L'an passé, ce ne sont pas moins de 400 000 fans de Formule 1 qui ont mis l'ambiance pendant les trois jours de course. Cette année ne devrait pas déroger à la règle puisque la billetterie affiche complet depuis près d'un an pour ce circuit, le plus citadin des circuits non urbains, étant situé à environ dix kilomètres du centre-ville de Mexico et sa métropole de 21 millions d'habitants.

Un circuit historique

L'édification de l'Autódromo Hermanos Rodríguez a eu lieu en 1959. Celui-ci est nommé en hommage aux frères Ricardo et Pedro Rodríguez, deux légendes mexicaines du sport automobile dans les années 60 et 70. C'est leur père, conseiller du président mexicain Adolfo López Mateos à l'époque, qui amène ce projet sur la table. L'idée est de construire un circuit au sein du parc sportif Magdalena Mixiuhca de Mexico, en utilisant les routes internes existantes.

Achevé en 1960, le circuit accueille la première course officielle de son histoire en Formule 1 en 1963, remportée par Jim Clark. Le Grand Prix n'est plus programmé à partir de 1971 avant de refaire son apparition en 1985. Il est à nouveau absent à partir de 1993 et revient pour de bon dans le calendrier F1 en 2015. Son tracé n'a que peu évolué depuis sa construction, à quelques exceptions près. Le virage Peralta a notamment été modifié afin de faire serpenter le circuit à travers l'ancien stade de baseball Foro Sol, offrant l'un des points de vue les plus uniques de la F1.

Le plus haut circuit du calendrier

L'altitude à laquelle se situe l'Autódromo Hermanos Rodríguez le rend unique en son genre. Perché à 2 285 mètres au-dessus du niveau de la mer, le tracé exige une approche différente des écuries et des pilotes pour aborder ce Grand Prix. La hauteur influence grandement les performances des monoplaces. Les ingénieurs doivent alors redoubler d'efforts pour mettre au point la meilleure aérodynamique possible, la faible densité de l'air rendant compliqué le refroidissement des moteurs et l'adhérence des voitures.

Les pilotes devront parcourir, lors de la course de dimanche, 71 tours de ce tracé long de 4,304 km. Celui-ci présente un mélange de longues lignes droites, de virages techniques et d'une section lente particulièrement reconnaissable : le fameux stade Foro Sol, qui plonge les pilotes dans une ambiance électrique avec des tribunes pleines à craquer.

Trois secteurs bien distincts

Être performant dans l'un des secteurs n'est pas gage de réussite sur l'Autódromo Hermanos Rodríguez. Les trois secteurs possèdent des caractéristiques bien spécifiques qui exigent des monoplaces qu'elles soient efficaces sur plusieurs tableaux. Le secteur 1 est composé de deux longues lignes droites, dont celle des stands, longue de 1,2 km.

Le tracé du Grand Prix du Mexique

Le secteur 2 comprend une succession de virages rapides et techniques lors desquels la précision et la maîtrise des pilotes sont cruciales. Enfin, le secteur 3 et son stade Foro Sol est la portion la plus lente du circuit, permettant aux pilotes de profiter de l'ambiance électrique qui s'y trouve.

Une course à un seul arrêt ?

L'altitude pourrait pousser les écuries à miser sur une stratégie à un seul arrêt. Pirelli insiste sur le fait qu'il « s'agit généralement d'une course à un seul arrêt », la dégradation des pneus due aux forces d'appui étant moindre. Des températures élevées et des faits de course pourraient néanmoins amener les différentes équipes à modifier leurs stratégies.

Cela avait été le cas l'an passé après l'apparition du drapeau rouge à la suite de l'accident de Kevin Magnussen dans le virage 8 au 33e tour. À noter que le manufacturier italien mettra à disposition les mêmes jeux de gomme que pour l'édition 2023 : les composés C3 correspondront aux pneus durs, les C4 aux mediums et les C5 aux tendres.

Retrouvez ici : Le programme TV et les horaires du Grand Prix du Mexique 2024

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