Jérôme D’Ambrosio : « Ici, en Italie, je me sens déjà chez moi »
À 39 ans, Jérôme D'Ambrosio constituera le parfait adjoint de Fred Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari. Et sera donc en relation permanente avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc.

Avant de s’assoir sur les murs des stands, D’Ambrosio a été pilote de Formule 1 de 2011 à 2012 chez Virgin Racing puis chez Lotus. En 2014, il rejoint la Blancpain Endurance Series avec Bentley. Il finit sa carrière de pilote en Formule E, d’abord avec Dragon Racing. Puis, en 2018, il rejoindra l’écurie indienne Mahindra.
En 2023, il pose ses valises chez Mercedes et devient l’adjoint de Toto Wolff.
Tout comme Jacky Ickx, sans oublier Olivier Gendebien, Willy Mairesse, Paul Frère ou André Pilette qui ont tous été des pilotes pour la Scuderia Ferrari, ils sont peu nombreux ceux qui ont contribué à la direction de l’écurie fondée par le Commendatore.
Depuis le 4 octobre dernier, Jerome D’Ambrosio est à Maranello comme bras droit de Frederic Vasseur.
« Un rêve devenu réalité. C’est un pays avec tellement de passion pour le sport automobile, en plus ma fille ne porte plus que des vêtements Ferrari, donc je suis content ! »
Les deux têtes de l’écurie ont des bureaux en face l’un de l’autre à Maranello.
Le Belge répartira son emploi du temps entre les tâches en circuit et en usine, en fonction des exigences de l’équipe. D’ores et déjà, les choses fonctionnent plutôt bien.
D’Ambrosio n’est pas venu seul à Maranello, puisque Loic Serra, directeur technique, l’a suivi. un atout pour la Scuderia, car les deux anciens de Mercedes ont collaboré avec le septuple champion du monde, Hamilton.
« Lewis est extrêmement motivé à l’idée de faire partie de notre équipe ainsi que de relever le nouveau défi avec Ferrari. »
Outre sa fonction de directeur adjoint de l’équipe, Ferrari a également nommé D’Ambrosio à la tête de la Driver Academy, le centre de formation situé à Maranello.
« Nos garçons auront Lewis et Charles comme modèles, deux pilotes fantastiques qui sont à des stades différents de leur carrière. La présence des deux pilotes de réserve de l’écurie, Zhou et Giovinazzi, est tout aussi importante pour eux. »
Guyanu Zhou a par ailleurs commencé un travail sur simulateur. Et les attentes de l’équipe envers le pilote chinois sont claires : « Il y a beaucoup de travail à faire en coulisses, notamment dans le simulateur, en comparant toutes les données avec les ingénieurs et en soutenant les gars sur la piste. »
On espère que le rêve du Belge continuera longtemps aux côtés de Ferrari : « Rejoindre Ferrari est un rêve qui se réalise et qui décuple l’envie de bien faire et de gagner des courses. »