Carlos Sainz : « Être en Espagne, devant mes fans, c’est toujours spécial »
Sous le soleil catalan, Carlos Sainz s'apprête à vivre un Grand Prix d'Espagne chargé en émotions. Nouveau pilote Williams pour 2025, le Madrilène entend bien profiter du soutien de son public pour faire briller ses nouvelles couleurs. Entre motivation personnelle et engagement collectif, il affiche une volonté claire de performer.
Carlos Sainz est arrivé chez Williams avec l’envie de construire quelque chose de neuf. Après plusieurs saisons chez Ferrari, où il a connu podiums, victoires, mais aussi frustrations, il tourne une page. Dans une écurie en reconstruction, il veut incarner un nouveau souffle.
« C’est un nouveau départ pour moi chez Williams. L’équipe a beaucoup travaillé pendant l’hiver, et je suis impatient de voir comment la voiture se comporte sur la piste. »
Cette phrase dit beaucoup : l’enthousiasme est là, mais aussi la prudence. Sainz connaît la réalité des performances en fond de grille, mais il sent aussi que Williams a changé de dimension. Avec des investissements croissants et une structure renforcée, l’écurie britannique aspire à remonter dans la hiérarchie.
Le poids du drapeau
Ce week-end, Carlos Sainz court chez lui. Et pour lui, cela ne ressemble jamais à un Grand Prix comme les autres. L’accueil des fans, la pression médiatique, les drapeaux espagnols dans les tribunes… tout cela crée une atmosphère unique.
« Être en Espagne, devant mes fans, est toujours spécial. Je vais tout donner pour obtenir un bon résultat ce week-end. »
Pas de langue de bois ici. Il sait que le public attend de lui un exploit, même si les attentes doivent rester mesurées. Pour Sainz, la motivation est décuplée : il sait que chaque dépassement, chaque point marqué aura une valeur symbolique particulière à Barcelone.
Le pilote au cœur d’un projet
Chez Williams, Sainz est plus qu’un simple pilote : il est un leader. L’équipe mise sur son expérience pour faire progresser la voiture. Il incarne aussi un renouveau, une étape de plus vers la sortie du marasme dans lequel Williams s’est enfoncée depuis une décennie. Son discours laisse transparaître un réel attachement à ce défi.
En conférence de presse, il n’a peut-être pas monopolisé la parole, mais chaque mot semblait pesé. Et chaque mot renvoyait à une forme de fierté tranquille, de responsabilité assumée. Le circuit de Catalogne verra-t-il une première étincelle ? Réponse dimanche.
