Kamui Kobayashi de retour en F1 avec Haas pour une session d’essai au Castellet

Kamui Kobayashi, figure bien connue des fans de Formule 1 des années 2010, a repris le volant d’une F1 ce 5 juin 2025 sur le circuit Paul Ricard, à l’occasion d’une journée de tests organisée par Haas. L’ancien pilote Toyota et Sauber, désormais patron de l’écurie WEC de Toyota, n’avait plus piloté en Formule 1 depuis fin 2014. Son retour marque un joli clin d’œil à sa carrière, mais aussi une étape symbolique dans la nouvelle stratégie de collaboration entre Haas et Toyota.

Un partenariat technique entre Haas et Toyota

Ce test n’est pas anodin. Depuis 2024, Haas bénéficie du soutien technique de Toyota dans la conception et la fabrication de certaines pièces. En contrepartie, l’écurie américaine offre un tremplin aux jeunes pilotes japonais, comme Ryo Hirakawa, réserviste officiel et auteur de plusieurs apparitions en EL1 cette saison.

Kobayashi, lui, profite de la réglementation autorisant les essais avec des monoplaces anciennes pour effectuer son roulage. À 38 ans, il demeure une référence au Japon et un symbole du lien durable entre Toyota et la F1.

Un pilote apprécié pour son panache

Révélé à la fin de la saison 2009 avec Toyota, Kamui Kobayashi s’était rapidement fait remarquer pour son style agressif et spectaculaire, notamment lors de ses dépassements audacieux. En 2012, il offrait au Japon son dernier podium en date, avec une brillante troisième place à Suzuka sous les couleurs de Sauber.

Après un passage éclair chez Caterham en 2014, sa carrière en F1 s’est arrêtée, mais il s’est reconverti avec succès dans le championnat du monde d’endurance, remportant notamment les 24 Heures du Mans et le titre WEC en 2021.

Un retour symbolique et stratégique

Ce test ne marque pas un retour durable en F1 pour Kobayashi, mais il confirme le rôle central que Toyota semble vouloir jouer à nouveau dans l’univers F1, en attendant une éventuelle implication plus poussée dans les années à venir. Le choix du circuit Paul Ricard, berceau historique du Grand Prix de France, donne également à cette séance un parfum nostalgique, comme un pont entre passé et futur.