Verstappen explique sa mauvaise performance en qualifications
Max Verstappen a rencontré quelques difficultés avec sa voiture cet après-midi en qualifications et ne s'élancera que de la 7e position sur la grille. Températures trop élevées, soucis de réglages ? Il explique ce qui n'a pas marché.
Après avoir galéré pendant les séances d’essais libres de vendredi, Max Verstappen se sentait mieux à bord de sa monoplace ce matin…avant que tout ne dégénère pendant les qualifications. Le quadruple champion du monde n’a pas réussi à décrocher mieux qu’un 7e temps. Loins derrière le 1.03.971 de Lando Norris. Si le drapeau jaune, provoqué par Pierre Gasly l’a un peu handicapé en fin de Q3, pour lui le problème vient du comportement de sa monoplace.
« Hier, nous n’étions vraiment pas bons, ni sur un tour, ni sur les longs runs. Aujourd’hui, la EL3 a été un peu plus positive, mais toujours en demi-teinte, et en qualifications tout s’est mal passé. Chaque virage était une lutte, je n’avais pas d’équilibre, j’étais soit en sous-virage ou en survirage. A chaque tour, j’avais un comportement un peu différent avec la voiture, donc ce n’est pas idéal. »
La chaleur est-elle responsable de cette contre-performance ? « Cela n’a probablement pas aidé. Les conditions plus chaudes ne sont certainement pas bonnes pour notre voiture, » admet-il. Si ce n’est pas la chaleur c’est peut-être les évolutions apportées qui sont à mettre en cause alors ? « Je ne veux pas parler des évolutions car ce n’est pas seulement elles qui ont causé tout cela. C’est juste que soudainement, nous avons fait un pas en arrière et ce n’est pas ce que vous voulez en qualifications. » Toujours pas. Et d’après le pilote néerlandais cette dégringolade de performance n’est pas non plus due à des modifications de réglages. « Nous n’avons pas touché aux réglages entre les deux séances. Seulement des changements mineurs qui n’influencent pas la balance de la voiture. Mais soudain, avec les températures plus élevées de la piste en plus du vent, tout s’est effondré. »
Son ressenti est fréquemment plus pessimiste que la situation réelle. Alors quand on lui demande à quoi s’attend-il pour demain, voici ce qu’il répond : « Pas grand chose, pas de se battre en tête, c’est sûr. » Cette analyse à chaud est-elle plus alarmiste que ce que reflètera la course ? Réponse demain dès 15h.
