Isack Hadjar, déçu mais pas abattu
La qualification d'Isack Hadjar, éliminé en Q2, n'a pas été à la hauteur de ses attentes. Handicapé par une baisse de performance de sa monoplace, il s'élancera 13e.


Isack Hadjar est un habitué du Red Bull Ring après avoir couru ici en F3 puis en F2. Et sur le papier, ce circuit convient plutôt bien à sa Racing Bulls. Pourtant entre ce qui est prévu et ce qui est vécu, il y a parfois un monde. Après la qualifications d’hier, ce n’est pas le pilote français qui dira le contraire. Sa monoplace, déséquilibrée par le vent, a changé de comportement entre la Q1 et la Q2.
« Je pense que la journée d’aujourd’hui s’est très bien passée, nous avons fait de très bons changements par rapport à hier. Notre compétitivité était très forte et nous avons obtenu de très bons résultats au premier trimestre. Nous sommes passés très facilement. La voiture semblait très forte et ensuite en Q2 nous n’avons pas réussi à garder les choses correctes, nous avons lutté un peu avec l’équilibre de la voiture, beaucoup même. »
Un changement de comportement soudain auquel Hadjar n’a pas vraiment d’explication. « Nous sommes censés progresser entre Q1 et Q2, là nous avons régressé en termes de chrono. C’est incompréhensible, » avoue t-il au micro de Canal+.
Toutefois, pas question s’apitoyer sur son sort. Il reste de l’espoir pour la course. « Nous n’avons pas réussi à passer, il ne manquait pas grand chose, mais la voiture est rapide et, à partir de la treizième place, on ira se battre pour les points, » espère le rookie. « Les pneus tiennent assez bien ici. De là où nous partons, une stratégie à un arrêt aurait le plus de sens, mais on ne sait jamais. »