Un bon résultat mais des problèmes de freins pour Lewis Hamilton en Autriche

Un Grand Prix réussi pour Ferrari. En retrait par rapport à Mercedes et Red Bull au Canada, l’écurie italienne s’est imposée comme la deuxième force du plateau ce week-end en Autriche. Troisième et quatrième à l’arrivée, les deux pilotes permettent à Ferrari de retrouver la deuxième place au classement des constructeurs. Cependant, la course fut loin d’être un fleuve tranquille, notamment pour Lewis Hamilton, qui a révélé avoir dû gérer des problèmes de freins durant la majeure partie de la course.

Dès le départ, il s’est montré offensif pour reprendre la quatrième place qu’il avait perdue au départ sur son ancien coéquipier George Russell. Le septuple champion du monde est d’ailleurs revenu sur cette bataille intense mais correcte. « Super départ, et une belle bagarre avec George du virage 1 jusqu’au virage 6, j’ai réussi à rester à l’extérieur, c’était génial », a-t-il expliqué aux médias.

Des freins imprévisibles selon Hamilton

Malgré ce bon départ et un début de course solide, le Britannique a ensuite souffert avec sa monoplace et termine à neuf secondes de son coéquipier Charles Leclerc qui monte une troisième fois sur le podium lors des quatre dernières courses.

Après la course, il a révélé avoir dû adapter son pilotage en raison de problèmes de freins qui ont affecté le comportement de la monoplace. « La voiture ne se comportait pas trop mal. J’ai pu tenir un moment, mais ensuite j’ai vraiment eu du mal avec l’équilibre. Nous avons des problèmes de freins. Il a fallu gérer les freins très tôt, ce qui m’a fait perdre du temps, clairement. C’est quelque chose que je pousse à corriger, parce que ce n’est pas bon. Ensuite, c’était l’équilibre. J’avais vraiment du mal avec l’équilibre. »

Ferrari, deuxième force en Autriche

L’ancien pilote Mercedes est néanmoins satisfait des progrès réalisés par Ferrari ce week-end. L’écurie italienne est arrivée en Autriche avec une mise à jour au niveau du plancher, avec une révision au niveau des déflecteurs, des bords et des structures latérales. Une amélioration censée offrir « un gain de charge global sur toute la plage de fonctionnement de la voiture » plus qu’un gain de temps au tour. Une amélioration saluée par Hamilton.

« La mise à jour était assez légère, donc on ne savait pas trop… Ils n’ont même pas évoqué de gain de temps, c’était à ce point insignifiant. Peut-être que le fait d’avoir monté ce plancher a eu un effet plus global, et ça, c’est vraiment positif ; c’est génial de voir l’équipe apporter des évolutions et aller de l’avant. Être la deuxième meilleure équipe ce week-end et finir quatrième, c’est très positif. »

Une adaptation chez Ferrari qui prend du temps

L’ancien pilote McLaren a aussi révélé s’être inspiré des réglages de son coéquipier ce week-end en Autriche. Le Monégasque semble en effet mieux réussir à piloter cette monoplace et à la régler que le pilote britannique. « Il pilote une voiture avec énormément de survirage », a expliqué Hamilton. « D’une manière ou d’une autre, il fait glisser l’arrière sans dégradation. Quand moi je fais glisser l’arrière, j’ai une énorme dégradation. »

« Je suppose qu’il a fallu quelques années à Carlos [Sainz] pour s’y adapter. Je n’ai pas envie de ça ! Mais je pense que je progresse… J’étais beaucoup plus proche en qualifs, mais je n’avais pas le rythme en course. » Malgré tout, le Britannique termine à une encourageante quatrième place et empoche donc 12 points supplémentaires, portant son total à 91 points. Si McLaren creuse encore un peu plus l’écart en tête du championnat des constructeurs (207 points d’avance sur la deuxième équipe), c’est désormais Ferrari qui se retrouve derrière elle.

L’écurie italienne devra confirmer son regain de forme dès cette semaine à Silverstone, Grand Prix à domicile pour Lewis Hamilton et où il est le dernier vainqueur en date.