Grand Prix de Grande-Bretagne : les enjeux majeurs du week-end

Le duel chez McLaren pour le titre

McLaren domine clairement une bonne partie de la grille cette saison, avec Oscar Piastri et Lando Norris, qui se sont partagé huit victoires sur les onze premières courses.

Mais l’Autriche a été le théâtre de leur duel le plus serré en course jusqu’ici, Lando Norris ayant dû contenir les attaques d’Oscar Piastri durant tout le premier relais. Au final, Lando Norris s’est imposé, transformant une pole impressionnante en victoire, et réduisant l’écart au championnat à 15 points.

Malgré son abandon au Canada après un contact avec Oscar Piastri, Lando Norris a inscrit un point de plus que son coéquipier sur les cinq derniers Grand Prix (avec deux victoires et deux deuxièmes places).

À Silverstone, où Lando Norris bénéficiera d’un soutien massif du public britannique – bien que les deux pilotes McLaren soient populaires – le prochain chapitre d’un duel pour le titre très disputé promet d’être captivant, avec une lutte qui pourrait durer jusqu’à la dernière course de la saison.

Des améliorations chez Ferrari

Le Grand Prix d’Autriche a marqué l’arrivée de nombreuses évolutions techniques parmi les équipes de tête. Ferrari a notamment introduit un nouveau plancher, que Charles Leclerc a qualifié de vrai progrès.

Cela lui a permis de décrocher son troisième podium en quatre courses, devant Lewis Hamilton, quatrième, ce qui permet à Ferrari de reprendre la 2e place du championnat constructeurs.

De nouvelles améliorations sont prévues – peut-être dès ce week-end – et Silverstone sera un bon test pour mesurer l’efficacité de ces évolutions.

Ferrari n’avait pas brillé l’an dernier sur ce circuit, dans des conditions changeantes, et pourrait encore faire face à une météo instable : une belle occasion d’évaluer les progrès sur plusieurs aspects.

Red Bull et Mercedes en quête de résultats

Malgré une marée orange venue le soutenir, Max Verstappen n’a pas pu défendre ses chances en Autriche, éliminé dès le premier tour après un accrochage avec Kimi Antonelli. Yuki Tsunoda a terminé dernier, à deux tours. Un week-end à oublier pour Red Bull, pourtant en forme récemment au Canada.

Mercedes a également souffert : George Russell, vainqueur à Montréal, n’a pu faire mieux qu’une cinquième place lointaine, à plus d’une minute de Lando Norris. L’abandon de Kimi Antonelli a encore aggravé le bilan de l’équipe.

Mais les deux écuries ont souvent été compétitives à Silverstone. Mercedes espère des températures plus fraîches, qui conviendraient mieux à sa voiture, comme ce fut le cas lors de la victoire de Lewis Hamilton ici, l’an passé.

Le marché des pilotes s’anime

Avant leurs mauvaises performances dominicales, George Russell et Max Verstappen ont fait beaucoup parler en Autriche. George Russell a évoqué d’éventuelles discussions entre Mercedes et Verstappen pour l’avenir.

En fin de contrat cette saison, le Britannique a affirmé qu’il se sentait serein, mais ses propos ont relancé les spéculations. Toto Wolff a salué le duo Russell-Antonelli, sans pour autant exclure une arrivée de Max Verstappen.

Tant qu’un nouveau contrat ne sera pas signé, les rumeurs persisteront, avec des effets domino potentiels sur d’autres baquets. Si Max Verstappen partait, Red Bull devrait lui trouver un successeur et les fans britanniques auront l’œil sur Arvid Lindblad, prétendant au titre F2, qui fera ses débuts en EL1 à seulement 17 ans grâce à une Super Licence exceptionnelle accordée par la FIA.

Un rendez-vous unique au calendrier

Silverstone a accueilli la toute première course de championnat du monde de F1, il y a 75 ans. Depuis, le circuit est devenu une scène mythique du calendrier.

Rapide, technique et spectaculaire, il est adoré des pilotes, qui peuvent y exploiter pleinement les monoplaces modernes, notamment dans les enchaînements mythiques de Maggotts, Becketts et Chapel.

Comme en Autriche, l’ambiance y est unique : les fans campent sur place, les concerts rythment les soirées, et les tribunes vibrent au son des moteurs.

Cinq pilotes britanniques (ou en partie britanniques) seront en piste : Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton, Alex Albon et Ollie Bearman.

Ajoutez à cela les courses de F2, F3 et F4 en support, et vous obtenez un week-end de folie à ne pas manquer.