Alex Albon ravi de sa 6e place en Belgique après avoir résisté à Lewis Hamilton
Alex Albon est ravi de sa 6e place en Belgique après avoir résisté à Lewis Hamilton. Carlos Sainz est lui frustré, toujours en décalage avec la FW47.


Alex Albon s’est montré ravi après avoir décroché une belle sixième place au Grand Prix de Belgique, au terme d’une course solide où il a su contenir la pression constante de Lewis Hamilton. Le pilote thaïlandais a su tirer le meilleur de sa Williams sur le tracé de Spa-Francorchamps, marquant ainsi de gros points pour son équipe.
Le week-end a toutefois été en demi-teinte pour Williams : Carlos Sainz, pourtant performant dans la course Sprint où il avait marqué des points, a terminé un dimanche cauchemardesque à la 18e place, après s’être élancé depuis la voie des stands.
Une sixième place pour Alex Albon
Alex Albon, qui avait lui-même peiné en Sprint avec une modeste 16e place, s’est bien repris grâce à une qualification convaincante samedi après-midi, lui permettant de s’élancer en cinquième position sur la grille. Il a certes perdu une place face à George Russell dans les premiers tours humides, mais il a su conserver une excellente sixième position jusqu’au drapeau à damier. Il a notamment résisté à une longue attaque de Lewis Hamilton, pourtant armé du DRS et d’une Ferrari efficace sur le rythme de course.
« Très content. Ce n’était pas facile de tenir Lewis derrière, il m’a mis la pression pendant une bonne partie de la course », a déclaré Alex Albon.
« Un peu frustré d’avoir perdu une position face à George, mais pour être honnête, on a un peu plus souffert dans le mouillé que dans le sec. Une fois les pneus slicks montés, ça allait mieux. »
« On termine avec environ 12 secondes d’avance sur la prochaine voiture du peloton, ce qui montre bien que notre package fonctionnait ce week-end. Très satisfait. »
Avec ce résultat, Alex Albon signe son meilleur classement depuis Imola. Il a désormais inscrit des points dans neuf des dix courses qu’il a terminées cette saison, mettant fin à une série difficile de trois abandons consécutifs en Espagne, au Canada et en Autriche.
« Ça prouve que si on avait terminé toutes les courses, on aurait probablement marqué à chaque fois. C’est une très bonne dynamique à avoir. »
« Ça montre que l’ADN de la voiture est constant, qu’on n’a pas seulement des pics de performance. Je pense qu’on est l’équipe la plus régulière du milieu de grille. On peut aborder chaque week-end en visant les points, tant qu’on voit l’arrivée. »
Grâce à ces points, Williams consolide sa cinquième place au classement Constructeurs, avec un matelas plus confortable sur le reste du peloton.
Un dimanche à oublier pour Carlos Sainz
De son côté, Carlos Sainz a vécu une course bien plus compliquée. Après avoir opté pour un départ depuis les stands pour remplacer des éléments moteur et corriger un souci détecté sur la voiture, le pilote espagnol n’a jamais pu remonter et termine loin, en 18e position.
« En gros, notre week-end s’est joué dès les mauvaises qualifs d’hier », a-t-il confié. « Après analyse, on a vu qu’on était partis dans la mauvaise direction avec les réglages, ce qui m’a coûté pas mal en qualifications. »
« On a aussi découvert une anomalie sur la voiture pendant le week-end, donc on a décidé de partir depuis la voie des stands pour la corriger, modifier le set-up et monter un aileron arrière à fort appui en prévision du mouillé. Finalement, la piste est restée sèche, et on n’a pas pu progresser. »
Comme d’autres, Carlos Sainz a parié sur un set-up inadapté aux conditions réelles, dans un contexte météo très incertain. Mais au-delà de cet épisode, l’Espagnol confesse une vraie frustration face à une saison en dents de scie.
« Je ne sais pas si c’est une question de temps, ou si je dois envisager un changement plus radical pour essayer de mieux connecter avec la voiture », a-t-il lancé. « On a fait un super Sprint, une super qualif pour le Sprint, un très bon tour en Q1, et soudain tout s’effondre. »
« Chaque week-end, c’est un problème différent, donc il n’y a pas vraiment de schéma clair. On va continuer à bosser dur et voir ce qu’on peut faire en Hongrie », conclut-il.