McLaren pense que ses rivaux peuvent encore remporter des victoires en 2025
Le directeur de l'écurie McLaren, Andrea Stella, a déclaré que Ferrari, Mercedes et Red Bull restent des prétendants à la victoire avant la fin de la saison, malgré la domination de l'écurie britannique depuis le début de l'année.


McLaren encore menacé en 2025 ? Si les chiffres prouvent le contraire avec 11 victoires, 7 doublés et 299 points d’avance sur Ferrari au classement des constructeurs, l’écurie britannique ne s’attend pas à vivre une deuxième partie de saison de manière relâchée. Ce sont en tout cas les propos du directeur Andrea Stella. L’Italien affirme que Ferrari, Mercedes et Red Bull, par l’intermédiaire de Max Verstappen, pourront jouer la victoire dans certaines conditions avant la fin de la saison.
Malgré une domination globale depuis le début de la saison, McLaren a vu ses adversaires les titiller à plusieurs reprises. Le quadruple champion du monde a déjà remporté deux succès, au Japon et à Imola, devant les deux McLaren. Le Néerlandais a aussi remporté la dernière course sprint à Spa-Francorchamps, toujours devant les deux monoplaces orange, et le week-end suivant en Hongrie, l’équipe de Woking a été battue en qualifications par la Ferrari de Charles Leclerc.
Ferrari, principal menace de McLaren en 2025
Pour Andrea Stella, l’écurie italienne semble d’ailleurs la plus grande menace pour McLaren d’ici la fin de la saison, notamment depuis l’introduction de leur nouvelle suspension arrière lors du week-end en Belgique. « Ferrari a été compétitive lors des dernières courses », a déclaré l’Italien juste après le Grand Prix de Hongrie. « Ils étaient performants sur le sec à Silverstone, performants en Belgique. D’une certaine manière, cela ne s’est pas pleinement exprimé. »
L’ancien ingénieur de Fernando Alonso chez Ferrari est notamment revenu sur le début de course au Hungaroring, lorsque le Monégasque contrôlait le début de course sans qu’aucun des deux pilotes ne puisse le rattraper, démontrant que l’écurie britannique n’est pas intouchable. « Je pense qu’on a vu hier [qualifs du GP de Hongrie] qu’ils étaient en mesure de décrocher la pole, et pendant la course, ce n’est pas comme si nous nous retenions lors du premier relais. On essayait d’aller aussi vite que possible, et Leclerc gérait la tête de la course avec un certain contrôle. »
« Donc je ne suis pas surpris. Je pense que Ferrari sera un concurrent pour la victoire sur le reste de la saison. À chaque fois qu’on prendra le départ d’une course dans cette deuxième moitié de saison, il faudra compter avec Ferrari en qualifications et en course, il faudra aussi compter avec Mercedes. Et aujourd’hui, Max [Verstappen] était un peu en retrait, mais je suis sûr qu’il trouvera un moyen de se battre pour la victoire. » Des propos plutôt flatteurs envers ses principaux rivaux alors que l’écurie britannique vient d’enchaîner un quatrième doublé, preuve qu’elle continue de dominer nettement le peloton.
Une monoplace orange plus régulière
Pour Frédéric Vasseur, directeur de Ferrari, cette domination est principalement due à la capacité de McLaren à répondre présent dans toutes les conditions, avec une monoplace capable de performer sur tout type de circuit. « Je pense que leur avantage aujourd’hui, c’est qu’ils sont toujours là. Peu importe les conditions. En qualifs, on était un peu plus rapides, mais c’était marginal. Ils sont capables de performer dans toutes les conditions, alors que nous, on reste encore un peu plus irréguliers sur l’ensemble du week-end. »
« Si on veut gagner, il faut être très constants dans toutes les conditions : dès les essais libres pour bien préparer la course, en Q1, Q2, Q3, avec tous les trains de pneus en course, avec les différents composés, etc. C’est là que, pour l’instant, ils sont un peu meilleurs que nous. »
De l’espoir chez Ferrari et Mercedes, des doutes chez Red Bull
Le Français espère tout de même que la prédiction d’Andrea Stella se révélera exacte d’autant que la Ferrari semble retrouver de la performance depuis quelques Grand Prix. « C’est extrêmement difficile à prédire, parce que ce qu’on voit un jour ne se vérifie pas forcément le week-end suivant. Mais au moins, je dirais que sur les deux dernières courses – à Spa et ici [en Hongrie] – on est revenus dans le rythme. On est assez constants avec les pneus. On arrive à gérer le rythme. Et si on est performants en qualifications, ça veut dire qu’on pourra se battre avec eux. »
La deuxième partie de saison ne semble donc pas prendre la direction d’une promenade pour McLaren. Ferrari a retrouvé de la confiance, tout comme Mercedes après plusieurs week-ends difficiles. N’oublions pas Max Verstappen qui, malgré le manque de performance de sa Red Bull, reste une menace constante pour McLaren, donnant à cette seconde moitié de championnat une dimension captivante. Rendez-vous à Zandvoort le 31 août pour le retour de la F1.