Il faut se méfier des pneus tendres selon Alan Permane
Alan Permane, ingénieur en chef de l’équipe Renault, ne se montre pas rassurant à propos de l’utilisation et de la performance des pneus à Interlagos. Il s’avère en effet que les pneus tendres sont victime d’un important graining, c’est-à-dire, que le pneu ‘bulle’ trop vite ce qui réduit les performances des monoplaces. Ce phénomène qui […]


Alan Permane, ingénieur en chef de l’équipe Renault, ne se montre pas rassurant à propos de l’utilisation et de la performance des pneus à Interlagos. Il s’avère en effet que les pneus tendres sont victime d’un important graining, c’est-à-dire, que le pneu ‘bulle’ trop vite ce qui réduit les performances des monoplaces.
Ce phénomène qui se produit essentiellement sur les pneus tendres et avant obligera certainement demain en course les équipes à favoriser les pneus durs, mais les conditions de piste étant très variables depuis le début du week-end, la situation peut se renverser durant la nuit…
« Nous avons été surpris par la différence d’adhérence procurée par la piste entre les roulages de ce matin et ceux de l’après-midi. Il y avait beaucoup moins de grip pour les qualifications et on ne s’y attendait pas. Heikki a fait deux grosses erreurs dans son dernier tour lancé et il en paie le prix fort. Il aurait pu entrer facilement dans la deuxième partie, voire dans la troisième partie des qualifications. Giancarlo, quant à lui, a fait du bon travail. Mais il échoue à la porte de Q3. » Avoue Alan Permane.
Il semble que l’utilisation des pneumatiques soit délicate ce week-end… « Le mélange le plus tendre avait tendance à buller ce matin. Comme au Canada, il faudra faire très attention à l’utilisation de ce type de gommes : il est possible, si les choses de passent mal, de perdre trois à quatre secondes au tour en fin de relais. Cela signifie qu’il va falloir faire très attention à la stratégie retenue : à quel moment faudra-t-il passer le mélange le plus fragile ? Pendant combien de tours ? C’est ce que nous allons voir ce soir. Normalement, la R27 est plutôt douce envers ses pneumatiques, mais nous avons peu roulé sur le sec à cause des averses d’hier. Nous manquons donc de datas sur le sujet. »
Concernant le grand prix, l’ingénieur de chez Renault n’est pas très rassurant non plus pour les prétendans au titre : « Je crois qu’on ne se dirige pas vers une course facile. Les rebondissements, même devant, ne sont donc pas à exclure. »
D’après l’ING Renault F1 Team