Prodrive et la F1 en 2009 … pas si sûr !
Prodrive n’a aucune garantie d’être présente en F1 en 2009, selon la Fédération internationale de l’automobile (FIA) représentée par Max Mosley, son président. L’équipe pourrait être la 12ème présente en course « Il n’y a rien de concrêt pour leur entrée en F1 en 2009, » a déclaré le Britannique dans une interview pour le […]


Prodrive n’a aucune garantie d’être présente en F1 en 2009, selon la Fédération internationale de l’automobile (FIA) représentée par Max Mosley, son président. L’équipe pourrait être la 12ème présente en course
« Il n’y a rien de concrêt pour leur entrée en F1 en 2009, » a déclaré le Britannique dans une interview pour le magazine Le Paddock et publiés sur le site de la FIA.
« A la demande de ses bailleurs de fonds, le propriétaire de l’équipe David Richards m’a demandé si la FIA pouvait lui garantir son entrée en F1 en 2009. »
« Je lui ai dit qu’il n’avait pas de garantie. »
Prodrive, qui avait prévu de courir en course avec des voitures et des moteurs fournis par McLaren et Mercedes, a exclu une possibilité d’entrée en F1 en 2008. Les raisons avancées concernent des incertitudes juridiques et commerciales sur la possibilité de prendre d’anciennes voitures et d’anciens moteurs appartenant à une autre écurie.
Leurs plans pour devenir en quelques sortes une équipe McLaren B ont été perturbés par Williams, qui voient l’arrivée du soi-disant « client de monoplaces » comme une menace pour leur existence.
Les règles dans ce domaine devraient être modifiées l’an prochain pour permettre aux équipes d’utiliser des voitures conçues et construites par d’autres équipes. Toutefois, les équipes existantes n’ont pas encore signé un nouvel accord commercial sur ce sujet.
Williams a fait valoir que l’utilisation de voitures dans ce cadre précis est une question commerciale qui n’est pas du ressort de la FIA.
Prodrive annonce que tant que cet accord n’aura pas été signé, l’équipe ne serait pas apte à participer à des courses de F1 financièrement parlant.
Mosley a dit qu’il comprend la position de Williams qui emploie des centaines de personnes dans la construction de leurs voitures. Mais que la F1 a besoin d’un certain degré de transfert de technologie.
« Il y a de grandes discussions en ce moment sur la définition d’un constructeur, » a-t-il avoué.
« Le premier point de discussion devrait être au niveau des règlements au niveau des châssis, qui peuvent offrir de sérieuses économies. Nous pourrons alors décider de ce qui peut distinguer un châssis d’un autre, » a conclu Mosley.